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  • Irrigation : la sécheresse évitée de justesse – Loir-et-Cher le 21 Août 2009

    La campagne d’irrigation se termine en Loir-et-Cher. Elle n’aura pas été trop pénalisée par les restrictions des prélèvements.

    L’état de sécheresse n’est pas encore déclaré, cependant une trentaine de départements, pour la majorité située dans la moitié nord du pays, font depuis ces dernières semaines l’objet de limitation dans l’usage de l’eau. Nappes phréatiques et rivières tirent la langue, malaise chronique d’été ensoleillé.

    Les restrictions sur les prélèvements ne sont pas considérées comme la conséquence directe d’un épisode de sécheresse mais révèle plutôt un déficit devenu structurel. Dans certains secteurs, malgré une pluviométrie annuelle correcte, dès l’arrivée des beaux jours et de la chaleur, la nécessité d’arroser les cultures provoque ces abaissements des niveaux. Le Loir-et-Cher et seize autres départements dont ceux de la région Centre, connaissent cette situation. Tous sont passés en restriction du premier ou du second niveau, autrement dit dans l’obligation d’appliquer des mesures de limitation des usages entre une journée à sept jours sur sept. « On ne peut pas parler d’une véritable sécheresse », commente Pierre Cormier, président des irrigants de Loir-et-Cher. « La campagne se termine et plusieurs secteurs du Loir-et-Cher ont bénéficié de précipitations au moment opportun. »

    Le franchissement des seuils de références est signalé pour les bassins versants de la Brenne, la Tronne et des affluents du Loir. Les irrigants dépendant de ces cours d’eau tiennent à jour un carnet de suivi hebdomadaire et par quinzaine des installations de prélèvement. Ils ont obligation de réduire de 20 % voire même de 50 % le volume qui leur est accordé. Suivant ces mêmes dispositifs, le remplissage des plans d’eau à usage de loisirs et des étangs est interdit.

    Des mesures identiques sont appliquées pour la Braye où les débits journaliers à la station de référence sont inférieurs à la normale. « La situation est assez contrastée dans le département », explique Patrick Grandbarbe adjoint à la direction de la DDEA. « Les mesures ont été prises à partir de trois arrêtés préfectoraux et c’est le nord de la Loire qui est le plus concerné, notamment la Braye qui a subi une forte diminution de son débit cet été. » Au nord, le seuil de vigilance est observé pour la Sauldre et le Beuvron, sans restriction pour le moment. « Si l’on parle de sécheresse au plan national pour certaines régions, ce n’est pas encore la situation vécue localement », précise Patrick Grandbarbe.

    Source : La Nouvelle République

  • Point situation sécheresse : limitation des usages de l’eau en vigueur au 20 Août 2009

    La situation a évolué depuis le 13 août. 49 départements ont pris des mesures de restriction des usages de l’eau soit 5 de plus qu’il y a une semaine.

    Les nouveaux départements concernés sont :

    * LANDES
    * MAYENNE
    * PYRENEES-ATLANTIQUES
    * HAUTES-PYRENEES
    * SOMME

    Les départements ayants pris des mesures de restriction plus strictes sont :

    * HAUTES-ALPES
    * LANDES
    * LOZERE
    * MARNE
    * MAYENNE
    * PYRENEES-ATLANTIQUES
    * HAUTES-PYRENEES
    * RHONE
    * SOMME

    En l’absence de précipitation et à cause des fortes chaleurs, on observe une détérioration des conditions de prélèvement (plus de départements concernés, glissement des mesures vers des restrictions plus strictes, augmentation du nombre de bassins versants concernés).

    Le tableau ci dessous est une synthèse des arrêtés préfectoraux de limitation des usages de l’eau en vigueur. Ce tableau n’a pas pour vocation de transmettre une information complète (les exceptions et dérogations possibles n’étant pas indiquées) mais de donner une idée de l’importance des mesures en vigueur. Pour plus d’informations, un lien sur le nom du département renvoie vers le site Internet de la préfecture concernée.

    Les départements concernés par au moins un arrêté préfectoral en vigueur au 6 août 2009 limitant l’usage de l’eau.

    – [Le tableau des arrêtés préfectaux|http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/090820_tableau_de_bord_cle716311.pdf|fr] (format PDF – 47.8 ko)

    – La carte de l’Etat des arrêtés de limitation des usages de l’eau :

    ((http://belforum.net/img/depot14/cf216b6474dc80acfaf5b437ed1e07f1.jpg))

  • Coup de chaud : Il était temps de se jeter à l’eau – Moulins le 20 Août 2009

    À chacun sa solution. Hier après-midi, il fallait fuir le soleil. Beaucoup ont cherché un coin de fraîcheur sous un coin de parasol au bord de l’eau. La température est montée à 36,2°. La chaleur continue aujourd’hui.

    Il a fait chaud, hier, à faire fondre un igloo en moins de temps qu’il ne faut pour le construire. Un temps à manger de la glace et à ne pas mettre le nez dehors : « Quand il fait beau, je sors faire un petit tour l’après-midi, confiait Louise, nourrice accompagnée des trois enfants qu’elle garde. Mais cet après-midi (hier, ndlr), ce serait trop difficile de supporter la chaleur. On restera faire des jeux à la maison ».

    Le plan d’eau d’Ozières interdit à la baignade

    D’ailleurs, hier après-midi, alors que le thermomètre dépassait les 35°, la chaleur a refroidi beaucoup de monde. On ne se bousculait pas pour s’allonger sur les espaces verts aux Champins, on ne faisait pas non plus de coude à coude dans les rues commerçantes du centre-ville :

    « Avant 17 heures, je ne vois pas beaucoup de monde », souriait une commerçante. « Les gens ne sortent pas s’il fait trop chaud ». Ou alors, c’est pour se jeter à l’eau. Sylvie, sa fille Thaïs et son fils Marius, ont choisi la pataugeoire municipale d’Yzeure : « La chaleur nous a poussés à chercher la fraîcheur. On est bien ici. Les petits peuvent s’amuser en toute sécurité. Il y a de l’ombre. C’est parfait ».

    En revanche, au plan d’eau des Ozières, interdit à la baignade depuis hier, il fallait ronger son frein. D’autant que la température de l’eau -27,2° à 15 heures- donnait envie de prendre le large :

    « C’est un peu frustrant, souffle Denis, allongé dans l’herbe, à l’ombre d’un parasol. Mais bon, même si on ne peut pas aller dans l’eau, on prend l’air. Il fait plutôt bon ici. C’est toujours mieux que de rester enfermer chez moi, dans mon appartement. J’ai pas la climatisation ».

    Source : La Montagne

  • Parés pour faire face à la journée la plus chaude – Blois – Loir-et-Cher le 20 Août 2009

    Hier, journée la plus chaude de l’été… vécue sans stress dans les maisons de retraite. A Blois, le portage d’eau à domicile a passé la surmultipliée.

    La journée la plus chaude de l’été est arrivée ! Par conséquent, le risque de malaises et autres coup de chaleur est élevé… Et comme une (mauvaise ?) nouvelle n’arrive jamais seule, le seuil d’alerte à la pollution a été franchi, ce qui peut également provoquer insuffisances respiratoires ou cardiaques. Heureusement, tout est mis en œuvre depuis le début de l’été, et en particulier en ce mois d’août caniculaire, pour parer à toutes les situations.

    Les 15.000 morts de la canicule de 2003 ont donc servi de leçon. Dans les maisons de retraite, le plan bleu canicule est activé : pièce rafraîchie pour les pensionnaires, une réhydratation régulière, des ventilateurs dans les couloirs et/ou chambres… Avec parfois quelques difficultés. « La plupart des gens résistent car ils ne ressentent pas la chaleur. Il faut batailler ! » explique une aide-soignante. La surveillance des pensionnaires est donc de mise. Idem dans les hôpitaux, habitués également à ces fortes chaleurs.

    La ville de Blois a aussi mis en place le plan « Solidarité Été », que les personnes dans le besoin (personnes âgées, à mobilité réduite, en difficulté sociale…), peuvent contacter par le biais du CLIC (centre local d’information et de coordination). Mais alors que le rôle des quatre salariés est avant tout social, la journée de mercredi fut exceptionnelle. « On a livré de l’eau à soixante personnes ce matin, et on fait la même chose cet après-midi. D’habitude, on reste environ une demi-heure voire une heure avec les gens, mais là il fait très chaud et on doit avant tout donner de l’eau à tout le monde. » Y compris parfois des personnes en détresse qu’ils croisent dans la rue, comme des sans-abri.

    Cependant, le véritable problème reste l’isolement de certaines personnes, ce qui peut conduire à des situations précaires. « On voudrait développer une solidarité de proximité. Quand quelqu’un voit que les volets du voisin sont fermés depuis plusieurs jours, il devrait voir ce qui se passe, si la personne n’a pas besoin d’aide. »

    Source : La Nouvelle République