Étiquette : barrage

  • [RSMC] – Nouvelle station météo au barrage d’Eguzon – Chantôme (36)

    L’association Météo Centre est fière de vous annoncer l’installation d’une station météorologique Davis Vantage Pro 2 (aux normes agronomiques – anémomètre à 2m) en partenariat avec la Fédération de Pêche de l’Indre et EDF.

    Photo de l’installation de la station Davis Vantage Pro 2 – Barrage d’Eguzon – Chantôme – Indre (36)
    Photo de l’installation de la station Davis Vantage Pro 2 – Barrage d’Eguzon – Chantôme – Indre (36)

    Cette station est équipée des capteurs supplémentaires suivant :
    Pyranomètre (mesure du rayonnement solaire et de l’évapotranspiration)
    Sondes de températures de l’eau (placées à -1, -5 et -10m par rapport au niveau relatif de l’eau de la retenue du barrage)

    Photo de la partie étude de la température de l’eau – Barrage d’Eguzon – Chantôme – Indre (36)


    La mise en place de ce nouveau point de relevé vient combler une zone blanche dans le Sud de l’Indre (36).

    Elle permet également :
    – un relevé de pluviométrie fiable pour EDF sur leur installation hydroélectrique
    – une étude de la température de l’eau qui aidera à mieux comprendre la reproduction des espèces de poisson locales
    – une étude climatologique de la zone à long terme
    – de quantifier les phénomènes météorologiques visibles grâce à la webcam météo située sur la base de loisirs de Chambon

    L’installation a été réalisée en plusieurs étapes au cours des derniers mois. Elle émet depuis maintenant plusieurs semaines sans problème particulier via la 4G : elle intègre donc aujourd’hui officiellement le réseau de station Météo Centre (RSMC).

    Merci à la Fédération de Pêche de l’Indre et à EDF pour leur confiance et leur choix de notre association pour la réalisation de ce projet.

    De gauche à droite : Florentin Cayrouse / Ludovic Pichon / Mickaël Giraud (EDF) / Bruno Barbey (Fédération de Pêche de l’Indre)

    Restez informés : www.meteo-centre.fr.

  • Crue de la Loire 08 Novembre 2011

    Samedi matin, le débit de la Loire était de 2.330 m3/s à Gien et commençait à baisser, et de 2.100 m3/s et en légère hausse à Orléans. Le plus dur, l’onde de crue, passe ce samedi à Orléans avant de filer vers Beaugency et Blois. A Gien, l’eau du robinet est interdite à la consommation jusqu’à mercredi dans la basse-ville.

    A Gien, où dans la basse ville il est interdit de consommer l’eau du robinet jusqu’à mardi ou mercredi prochain et où des distributions d’eau sont organisées par la commune, le pic de crue est passé ce samedi aux premières heures de la matinée. La cote de la Loire atteignait vendredi 3,72 m à 7 heures du matin, 3,86 m à 14 heures et 3,89 m à 16 heures. Elle a dépassé les 4 mètres dans la nuit de vendredi à samedi. Mercredi matin, pour mémoire, le niveau du fleuve ne se situait qu’à 2,40 m.

    Toujours à Gien, le débit du fleuve était jeudi, à 9 heures, de 1.700 m3/s. A 18 heures, il atteignait 1.860 m3/s. Vendredi, à 7 heures, il était de 2.100 m3/s. A 14 heures, il dépassait les 2.200 m3/s et à 16 heures, comme à 20 heures, il était de 2.240 m3/s. 2.330 m3 étaient relevés samedi matin. Plus haut, en amont, à Givry, après que la Loire a rejoint l’Allier juste après Nevers, le débit du fleuve atteignait jeudi après-midi, à 16 heures, 2.450 m3/s. Depuis, ce débit ne cesse de baisser. A Gien, le pic de crue a donc été observé dans la nuit de vendredi à samedi.

    A Orléans, il fallait attendre samedi, finalement, pour voir cette onde de crue. Le débit de la Loire était jeudi matin, à 9 heures, de 1.300 m3/s. Il atteignait 1.530 m3/s à 16 heures et vendredi, à 7 heures, il était de 1.750 m3/s. A 13 heures, il était de 1.850 m3/s, à 15 heures, de 1.890 m3/s et à 20 heures, de 1.915 m3/s. Plus très très loin, donc, de ce qu’il était samedi matin (un peu plus de 2.100 m3/s à 7 heures).

    La crue qui est désormais sur nos terres est donc, comme prévu par les spécialistes du fleuve royal de la Diren, un peu moins forte que celle de décembre 2003, et elle ne débouche pas sur de grosses inondations. Pour autant, elle pose des problèmes dans le secteur de Gien (eau potable, on l’a vu, champs inondés, caves remplies d’eau, routes inondées et/ou coupées).

    A Orléans, samedi, l’eau arrivait à mi-quais. Le courant était déjà très rapide, dès jeudi. Vendredi et samedi, il était évidemment plus fort encore.Dès samedi soir, le niveau du fleuve royal redescendra, assez rapidement, avant de se stabiliser très probablement à un niveau plutôt élevé pour la saison, la semaine prochaine.

    Source: République du Centre.

  • Crue de la Loire le 05/11/2008

    La crue arrive. Depuis quelques jours, nous le savons et nous nous y préparons. Elle arrive dans le département du Loiret, et elle commence à toucher le Giennois avant que de déferler sur l’Orléanais.

    A Gien, le pic de crue est prévu dans la nuit de jeudi à vendredi, aux environs de deux heures. La cote de la Loire devrait alors atteindre 4,30 m. Mercredi, à 8 heures, le niveau du fleuve se situait à 2,40 m. ce jeudi, à 9 heures, il était à 4,11 m, plus que ce qui était prévu. L’élévation du niveau a été rapide, et elle va se poursuivre encore. En effet, à Gien, le débit du fleuve était ce jeudi à 9 heures de 1.700 m3/s. Plus haut, à Givry, après que la Loire a rejoint l’Allier après Nevers, le débit du fleuve atteignait ce matin, à 10 heures, 2.400 m3/s.

    A Orléans, il faudra attendre vendredi vers 16 ou 17 heures pour ce pic de crue. Le débit de la Loire était ce jeudi matin, à 9 heures, de 1.300 m3/s. Encore loin, don c, de ce qu’il devrait être demain vendredi.

    Mercredi matin, la Loire était déjà bien grosse à Gien, comme en témoigne la vidéo prise par notre rédaction giennoise. Une nouvelle vidéo prise à Gien sera en ligne dans l’après-midi.

    La crue qui arrive sera un peu moins forte que celle de décembre 2003, mais elle posera des problèmes dans ce secteur (champs, caves, routes inondées). Ainsi, la RD 926 a été coupée jeudi matin à Beaulieu. A Orléans, vendredi, l’eau devrait arriver à mi-quais. Ensuite, dès samedi, le niveau du fleuve royal redescendra assez rapidement avant de se stabiliser.

    Source: république du Centre

  • Crue importante de la Loire (suite)

    Le département va être touché, cette semaine, par une crue exceptionnelle du fleuve royal. Selon les prévisions, le débit de la Loire devrait avoisiner les 2.500 mètres cubes à la seconde, sur Gien et sur Orléans.

    « La Loire giennoise en vigilance jaune, et de premiers débordements prévus mardi soir sur l’aval de ce tronçon. » Le Service de prévisions des crues (SPC) de la Direction régionale de l’environnement (DIREN) est formel : provoquée par des averses orageuses sur la région orientale du Massif Central, une crue décennale va s’abattre, cette semaine, sur le département du Loiret, jusqu’en Touraine. Et la Loire devrait monter de trois à quatre mètres.

    Un débit de plus de 3.100 mètres cubes à la seconde a été constaté, à l’entrée du barrage de Villerest (Loire), sur le haut du bassin de la Loire, dimanche. Et près de 1.500 mètres cubes étaient enregistrés, lundi. « La crue a été bien répartie », explique Nicolas Forray, directeur de la DIREN. « Donc, ça ne sera pas catastrophique, mais la qualification de crue exceptionnelle est méritée. »

    Une situation giennoise encore incertaine: À Nevers (Nièvre), 2.000 mètres cubes d’eau à la seconde sont prévus, ce mercredi matin. Ce jour-là, le bassin de l’Allier devrait également s’ajouter au débit du bassin de la Loire, et « amener » près de 1.000 mètres cubes à la seconde supplémentaires.

    La confluence de la Loire et de l’Allier devrait donc provoquer une hausse du débit du fleuve royal, entre 2.300 et 2.500 mètres cubes à la seconde, mercredi soir ou jeudi, aux portes du Giennois. Ainsi qu’une augmentation, « à l’échelle », significative de son lit (près de 3,40 mètres en trois jours). C’est a priori en fin de journée, jeudi, que la crue devrait arriver à Orléans et atteindre le niveau des digues.

    La situation giennoise reste à apprécier. En effet, les spécialistes ne peuvent encore envisager une « fiabilité parfaite » de leurs estimations. Et la capacité de retenue du déversoir de Saint-Brisson-sur-Loire est également encore incertaine.

    Le Giennois pourrait être le théâtre de débordements et de problèmes de circulation temporaires pendant quelques jours. Lundi, Jean-Pierre Hurtiger, conseiller général et maire de la ville, s’est déjà fendu d’un communiqué invitant la population à anticiper l’arrivée de cette crue exceptionnelle. D’ores et déjà devenue une référence dans le département de la Loire.

    Source République du Centre