Étiquette : Centre Val de Loire

  • Bilan du fort coup de vent / de la tempête Inès du 13 février 2020

    Comme prévu, un temps agité a concerné nos régions Centre-Val de Loire et Centrales ce jeudi 13 février 2020 en liaison avec le passage de la dépression / tempête Inès sur les Iles Britanniques. Localement, on a dépassé les 110 km/h dans le Berry…

    Bilan des rafales de vent supérieures à 70 km/h, ce 13 février 2020 entre 07h et 22h (d’après les données des réseaux Météo Centre & METAR). Cliquez sur l’image ci-dessus pour l’agrandir.

    Explications

    Une dépression, nommée Inès, a circulé sur les Iles Britanniques ce jeudi 13 février 2020 en occasionnant un temps agité sur une bonne moitié Nord de la France avec les passages de plusieurs fronts pluvieux actifs venteux.

    Animation satellite METEOSAT entre 09h et 17h ce 13 février 2020 (source : SAT24.com / animation via Météo Centre).

    Cet épisode venteux avait bien été prévu par nos services avec des rafales de l’ordre de 70 à 90 km/h attendues en moyenne et localement plus de 100 km/h sous une ligne de grains.

    Bilan

    Une perturbation est arrivée en fin de nuit / tout début de matinée de jeudi par l’Ouest avec des pluies éparses.

    Radar précipitations ce 13 février 2020 entre 05h et 09h (animation via le radar de Météo France / Météociel).

    A l’arrière, un front pluvieux plus actif et venteux a envahi la moitié Nord Ouest de nos régions centrales dans le courant de la matinée avec des rafales approchant localement les 90 km/h (89 km/h à Vichères, Eure-et-Loir, par exemple sur le réseau Météo France).

    Radar précipitations ce 13 février 2020 entre 09h et 13h (animation via le radar de Météo France / Météociel).

    En progressant vers le Sud Est, cette ligne de grains s’est montrée très venteuse par endroits avec jusqu’à 93 km/h à Avrée (18), 100 km/h à Châteauroux (36) et 109 km/h à Avord (18). A l’arrière du front froid, une rafale de 113 km/h a également été mesurée à Aubigny-sur-Nère (18). Dans le même temps, une nouvelle zone instable a abordé le Nord Ouest du Centre-Val de Loire.

    Radar précipitations ce 13 février 2020 entre 13h et 17h (animation via le radar de Météo France / Météociel).

    Tandis que les derniers résidus du front froid se sont évacués vers le Sud Est par la montagne bourbonnaise, le deuxième front pluvieux et venteux a glissé vers l’Est au Nord de la Loire en donnant de bonnes rafales de vent localement : 91 km/h à Orléans-Bricy (45) ou encore 96 km/h à Auxerre-Perrigny (89).

    Radar précipitations ce 13 février 2020 entre 17h et 21h (animation via le radar de Météo France / Météociel).

    Un bel arcus a d’ailleurs été photographié par l’un des membres de notre équipe à Orléans (45), à l’avant de la ligne de grains.

    Arcus au niveau du pont de l’Europe à Orléans (45) ce 13 février 2020 (copyright : Florian Nouguès / Association Météo Centre).

    Par endroits, quelques coups de tonnerre ont aussi été signalés sous les lignes de grains.

    Impacts de foudre ce 13 février 2020 entre 13h et 19h30 (copyright : Association Météo Centre).

    Ce jeudi, entre 07h et 22h, on a mesuré (rafales maximales > à 70 km/h sur les réseaux Météo Centre et Météo France (principal + secondaire)) :

    • 113 km/h à Aubigny-sur-Nère (18) ;
    • 109 km/h à Avord (18) ;
    • 108 km/h à Saint-Nicolas-des-Biefs (03 – montagne bourbonnaise) ;
    • 100 km/h à Châteauroux-Déols (36) ;
    • 99 km/h à Laons (28) ;
    • 96 km/h à Auxerre-Perrigny (89) ;
    • 93 km/h à Avrée (58) ;
    • 93 km/h à Châteaudun (28) ;
    • 93 hm/h à Choue (41) ;
    • 91 km/h à Orléans-Bricy (45) ;
    • 90 km/h à Ouzouer-le-Marché (41) ;
    • 90 km/h à Tours (37) ;
    • 89 km/h à Préveranges (18) ;
    • 89 km/h à Vichères (28) ;
    • 88 km/h à Ourouer-les-Bourdelins (18) ;
    • 87 km/h à Blois-le-Breuil (41) ;
    • 87 km/h à Tonnerre (89) ;
    • 86 km/h à Bourges (18) ;
    • 86 km/h à Ferrière-Larçon (37) ;
    • 86 km/h à Rosnay (36) ;
    • 86 km/h à Saint-Christophe-sur-le-Nais (37) ;
    • 84 km/h à Montbeugny (03) ;
    • 84 km/h à Montgivray (36) ;
    • 84 km/h à Montluçon (03) ;
    • 82 km/h à Reignac-sur-Indre (37) ;
    • 82 km/h à Savigny-en-Véron (37) ;
    • 80 km/h à Romorantin (41) ;
    • 80 km/h à Saint-Privé (89) ;
    • 80 km/h à Villebret (03) ;
    • 79 km/h à Chartres (28) ;
    • 79 km/h à Oisy (58) ;
    • 78 km/h à Château-Renault (37) ;
    • 78 km/h à Léré (18) ;
    • 78 km/h à Nevers (58) ;
    • 77 km/h à Beddes (18) ;
    • 77 km/h à Saint-André-en-Terre-Plaine (89) ;
    • 76 km/h à Amilly (45) ;
    • 77 km/h à Issoudun (36) ;
    • 77 km/h à Lurcy-Lévis (03) ;
    • 77 km/h à Orval (18) ;
    • 77 km/h à Villemurlin (45) ;
    • 76 km/h à Culan (18) ;
    • 76 km/h à Saint-Maur (36) ;
    • 76 km/h à Sens (89) ;
    • 75 km/h à Château-Chinon (58) ;
    • 74 km/h à Bellegarde (45) ;
    • 74 km/h à Etrechet (36) ;
    • 74 km/h à Savigny-sur-Clairis (89) ;
    • 74 km/h à Villebazin (41) ;
    • 73 km/h à Vichy-Charmeil (03) ;
    • 72 km/h à Audes (03) ;
    • 72 km/h à Le Louroux (37) ;
    • 72 km/h à Romilly-sur-Aigre (28) ;
    • 71 km/h à Ménétréols-sous-Vatan (36).

    Ailleurs les rafales ont généralement été comprises entre 50 et 70 km/h.

    Peu ou pas de dégâts a été observé.

  • Tempête Ciara : à quoi s’attendre entre dimanche et lundi ?

    Entre ce dimanche 09 février après-midi et la matinée du lundi 10 février 2020, de fortes rafales de vent sont attendues sur nos régions Centre-Val de Loire et Centrales en liaison avec le passage de la tempête Ciara…

    Copyright : Adobestock.

    Une situation favorable pour la formation des tempêtes

    Comme évoqué il y a quelques jours, l’Europe, dont la France, se retrouvera sous l’influence d’un important complexe dépressionnaire situé entre le Groenland et la Scandinavie ces prochains jours. Un flux d’Ouest perturbé particulièrement actif concernera alors une bonne partie de l’Europe…

    Anomalies de pression entre les 08 et 11 février 2020 (copyright : modèle GFS via ClimateReanalyzer).

    Un autre élément favorisera le développement de dépressions très creuses, le jet-stream, un courant de vent à très haute altitude (environ 9000m d’altitude). Il symbolise la limite entre l’air chaud et l’air froid. Plus la différence de température (gradient thermique) est importante, plus il sera actif. Ce week-end, de l’air très froid plonge sur l’Est du continent nord-américain et se décale progressivement vers l’Atlantique tandis que de l’air très doux remonte à l’avant, sur l’océan Atlantique. Ce contraste de masses d’air vient accentuer le gradient thermique et par conséquent alimenter un puissant jet-stream. Ces prochains jours, il sera directement orienté vers le Royaume-Uni et la France et se montrera très virulent avec des vents supérieurs à 350 km/h, ce qui reste assez occasionnel !!!

    Trajectoire du jet stream (environ 9000m d’altitude) et évolution de la température vers 850 hPa (environ 1500m d’altitude), le 08 février 2020 (copyright : run 06z du 08 février 2020 du modèle GFS via Météociel). La carte est un plan d’une partie de l’hémisphère Nord vu de dessus. CARTE MODIFIÉE PAR L’ASSOCIATION MÉTÉO CENTRE.
    Trajectoire du jet stream (environ 9000m d’altitude) et simulation de la température vers 850 hPa (environ 1500m d’altitude), le 10 février 2020 (copyright : run 06z du 08 février 2020 du modèle GFS via Météociel). La carte est un plan du bassin Atlantique Nord et de l’Europe. CARTE MODIFIÉE PAR L’ASSOCIATION MÉTÉO CENTRE.

    La tempête Ciara impactera une bonne partie Nord / Nord Ouest de l’Europe entre dimanche et lundi

    Ce samedi après-midi, la tempête Ciara se situe au large du Canada avec une pression voisine de 970 hPa. En lien avec ce fort jet-stream, elle va rapidement se creuser (perte de 25 hPa en moins de 24h et 30 hPa en moins de 30h) sur l’Atlantique Nord dans le courant de la soirée de ce samedi et la nuit de samedi à dimanche et impacter l’Europe entre dimanche et lundi. La différence de pression sera particulièrement importante entre l’anticyclone des Açores (environ 1035 hPa) et la dépression Ciara sur le Nord des Iles Britanniques (environ 940 hPa), soit une différence de l’ordre d’environ 95 hPa, favorisant un gradient de pression très resserré) !!! Cela engendrera des vents violents sur une bonne partie Nord / Nord Ouest de l’Europe, dont le Nord de la France.

    Evolution de la pression, entre les 08 et 10 février 2020 (copyright : run 06z du 08 février 2020 du modèle GFS via Météociel). CARTE MODIFIÉE PAR L’ASSOCIATION MÉTÉO CENTRE.

    Cette configuration provoquera aussi une très grosse houle sur l’Atlantique Nord et l’Europe de l’Ouest avec des vagues pouvant dépasser les 15 m au large des côtes des Iles Britanniques.

    Hauteur significative et direction des vagues prévues entre les 08 et 11 février 2020 (copyright : run 06z du 08 février 2020 du modèle NWW3 Europe via Météociel).

    Des rafales de vent souvent supérieures à 100 km/h sur le Nord de la France et une forte houle près des côtes…

    Le plus fort de la tempête est attendu entre la soirée de dimanche et la matinée de lundi. Dans la nuit, les rafales maximales pourront souvent approcher les 100 km/h à l’intérieur des terres sur une moitié Nord du pays avec 80 à 110 km/h prévus mais des rafales de l’ordre de 110 à 120 km/h seront probables au Nord de la Seine (localement > à 130 km/h sur l’extrême Nord et au Nord Est sous une ligne de grains). Elles atteindront 120 à 150 km/h sur les caps exposés de la Manche et 150 à 160 km/h sur les sommets des Vosges et des Alpes du Nord. La durée de ces vents forts sera malheureusement longue (environ 12h) avec des vents moyens très élevés sur 10 minutes (50 à 70 km/h). Avec des sols mouillés, les arbres seront donc souvent très fragilisés et les dégâts pourront être importants.

    Estimation des rafales de vent entre les 09 février 01h et 10 février 2020 10h (copyright : run 00z du 08 février 2020 du modèle ECMWF via Météologix). Animation créée par l’Association Météo Centre.

    Comme évoqué plus haut, la houle sera très importante et va déferler sur les côtes atlantiques et près de la Manche avec des vagues de 4 à 6 m en moyenne et jusqu’à 8/10 m près de la Bretagne et de l’Ouest du Cotentin ! Facteur aggravant, cela coïncidera avec les grandes marées (coefficient de 98 dimanche soir, 103 et 106 lundi matin et soir, 108 mardi matin et soir)… La prudence sera donc de mise avec un risque de submersions et d’inondations près des côtes.

    Hauteur significative et direction des vagues prévues entre les 08 et 11 février 2020 (copyright : run 06z du 08 février 2020 du modèle NWW3 Europe via Météociel).

    Quelle évolution attendue sur nos régions Centre-Val de Loire et Centrales ?

    Dimanche matin, le vent de secteur Sud Ouest se renforcera progressivement au fil des heures avec des rafales de l’ordre de 40 à 60 km/h au Sud de la Loire, 50 à 70 km/h, localement > à 70 km/h au Nord. Côté ciel, il sera partagé entre nuages et soleil. Rapidement, des passages nuageux plus denses envahiront l’Ouest du Centre.

    Dans l’après-midi, le renforcement du vent se poursuivra avec des rafales de l’ordre de 50 à 70 km/h au Sud de la Loire, 70 à 90 km/h, localement > à 90 km/h au Nord. Le ciel s’ennuagera progressivement par le Nord Ouest d’ici le début de soirée avec quelques pluies éparses.

    En soirée, les conditions seront humides et ventées avec de fortes rafales de vent sur la plupart de nos départements (70 à 90 km/h en moyenne, localement > à 90 km/h) et des pluies éparses.

    Dans la nuit de dimanche à lundi, nous atteindrons le pic d’intensité de cette tempête (21h à 06h environ). Le vent de secteur Sud Ouest soufflera très fortement avec des rafales de l’ordre de 80 à 100 km/h en plaine, localement plus de 110 km/h sous une ligne de grains, notamment au Nord de la Loire. Le vent moyen sera également très élevé sur 10 minutes avec 40 à 60 km/h en moyenne attendus (localement 70 km/h). Le potentiel venteux le plus important sera sous les averses, possiblement organisées sous forme de lignes de grains.

    Le vent baissera en intensité dans le courant de la matinée de lundi mais il restera soutenu avec des rafales de secteurs Ouest à Sud Ouest souvent comprises entre 50 et 80 km/h. Cette atmosphère ventée perdurera tout au long de la journée de lundi avec un ciel très changeant et partagé entre éclaircies et passages nuages parfois menaçants et porteurs d’ondées localisées. Même si un temps mitigé se maintiendra, c’est véritablement mardi que le vent diminuera en intensité avec des rafales de secteur Ouest de l’ordre de 40 à 60 km/h.

    Sur nos régions Centre-Val de Loire et Centrales, les rafales de vent atteindront (carte susceptible d’évoluer d’ici dimanche midi) :

    • 60 à 80 km/h, ponctuellement > à 80 km/h de la Limagne Bourbonnaise au Sud du Nivernais ;
    • 80 à 100 km/h, ponctuellement > à 100 km/h au Sud de la Loire ;
    • 90 à 110 km/h, ponctuellement > à 110 km/h au Nord de la Loire ;
    • 100 à 120 km/h sur les hauteurs du Morvan et de la montagne bourbonnaise.
    Carte risque vent valable entre ces dimanche 09 février 12h et lundi 10 février 2020 12h (copyright : Association Météo Centre).

    Restez donc très vigilants et pensez à rentrer tous les objets susceptibles de s’envoler. Restez régulièrement informés de l’évolution de la situation via nos réseaux sociaux et notre site.

    N’hésitez pas à consulter régulièrement nos bulletins de risques météorologiques !

    Bonne soirée à toutes et à tous.

  • [Webcam] – Installation dans le Perche (28)

    Bonjour à toutes et à tous,

    une nouvelle webcam située sur la commune du Mesnil-Thomas (Eure-et-Loir – 28) avec une vue Ouest-Nord-Ouest a été installée par un adhérent de l’association Météo Centre.

    Je profite d’ailleurs de ce message pour le remercier de cette opportunité.

    L’image est mise à jour toutes les 5 minutes 24h/24 et 7j/7, elle sera rapidement mise à disposition des services de Météo France.

    Pour la retrouver cliquer sur l’image ci-dessous ou ici :

    Bonne journée et par avance bon week-end.

  • Qu’est ce que l’inversion de température ?

    Ces derniers jours, malgré une masse d’air plutôt douce en altitude, les gelées ont été fréquentes dans les plaines et les vallées… Mais pourquoi ?

    Mer de nuages au-dessus de Vichy, Allier, le 30 décembre 2016 (copyright : David Bournadet pour Association Météo Centre).

    En situation normale

    En situation normale, plus on monte en altitude, plus la température de l’air diminue (environ 6,5°C en moyenne tous les 1000m) jusqu’à la tropopause. Les masses d’air chaud et les polluants peuvent s’échapper assez facilement dans la troposphère.

    Situation normale / pas d’inversion de température (copyright : Association Météo Centre).

    En situation d’inversion de température

    En situation d’inversion de température, le gradient de température est positif ou nul (la température monte avec l’altitude). Comme l’air froid est plus lourd que l’air chaud, celui-ci descend vers le sol, tandis que l’autre monte. La couche d’inversion peut aller de quelques dizaines de mètres à plusieurs centaines de mètres. On observe principalement cette inversion thermique en période hivernale. En effet, le soleil étant bas dans le ciel et chauffant peu les sols, l’inversion thermique ne s’estompe pas si facilement.

    En hiver, lors d’une période prolongée de hautes pressions (comme actuellement), l’anticyclone va agir comme un « couvercle » emprisonnant l’air froid et les polluants en basses couches (possible « smog »), surplombés en altitude par de l’air plus doux. A la limite de ces deux masses d’air, on constate généralement une couche de stratus ou stratocumulus (mer de nuages observée depuis les hauteurs) mais ce n’est pas toujours le cas (divers facteurs en dépendent : taux d’humidité dans l’air, températures, reliefs, mouvements des masses d’air, etc).

    Situation d’inversion de température (copyright : Association Météo Centre).

    En général, une couche d’inversion peut se former de plusieurs manières :

    • l’inversion de subsidence : elle se forme dans des conditions très calmes en basses couches, lorsqu’un anticyclone assez costaud ramène de l’air d’origine subtropical en altitude. Cet air doux descend vers le sol et plaque l’air froid vers le sol, notamment dans les vallées, piégées par les reliefs jouant le rôle de « barrières ». Ainsi, des brouillards peuvent se former près du sol si le point de rosée est atteint (température à laquelle la vapeur d’eau contenue dans l’air arrive à saturation et se condense = transforme en gouttelettes).
    • l’inversion nocturne : durant les nuits d’hiver et par ciel dégagé, l’air se refroidit rapidement près du sol par rayonnement infrarouge. La masse d’air près du sol est donc plus froide que celle la surplombant (parfois plus de 10°C d’écart sur quelques centaines de mètres). Ainsi, dans certains cas, il arrive que des brouillards se forment près du sol. Si ces derniers se dissipent rapidement ou qu’ils sont absents, l’inversion s’annule. A contrario, s’ils persistent, l’inversion va se maintenir plus longtemps.
    • l’inversion frontale : lors du passage d’un front chaud, l’air doux va petit à petit remplacer l’air froid. Cependant, comme l’air doux est plus léger que l’air froid, celui-ci va glisser sur l’autre et par conséquent, il va limiter l’évacuation de l’air plus froid en basses couches. La couche d’inversion se forme au contact des deux masses d’air.
    • l’inversion d’advection : elle se produit lorsqu’une masse d’air passe sur un sol plus froid (sol gelé et/ou enneigé, rivière, lac, etc). L’air près du sol va alors se refroidir tandis que la masse d’air le surplombant se montrera plus douce.
    Mer de nuages au-dessus de Vichy, Allier, le 30 décembre 2016 (copyright : David Bournadet pour l’Association Météo Centre).
    Mer de nuages près du Morvan, le 29 décembre 2019 (copyright : Pierre Péchin).

    Ce phénomène se termine lorsque l’anticyclone se rétracte/s’affaiblit, lorsqu’une perturbation balaie la région concernée ou bien lorsque le vent se lève.

    A noter qu’en hiver, lorsque les pressions varient énormément, elles peuvent perturber les ondes de la télévision notamment. Ces dernières peuvent aussi être gênées par une hausse brusque du mercure.