Étiquette : été

  • Parés pour faire face à la journée la plus chaude – Blois – Loir-et-Cher le 20 Août 2009

    Hier, journée la plus chaude de l’été… vécue sans stress dans les maisons de retraite. A Blois, le portage d’eau à domicile a passé la surmultipliée.

    La journée la plus chaude de l’été est arrivée ! Par conséquent, le risque de malaises et autres coup de chaleur est élevé… Et comme une (mauvaise ?) nouvelle n’arrive jamais seule, le seuil d’alerte à la pollution a été franchi, ce qui peut également provoquer insuffisances respiratoires ou cardiaques. Heureusement, tout est mis en œuvre depuis le début de l’été, et en particulier en ce mois d’août caniculaire, pour parer à toutes les situations.

    Les 15.000 morts de la canicule de 2003 ont donc servi de leçon. Dans les maisons de retraite, le plan bleu canicule est activé : pièce rafraîchie pour les pensionnaires, une réhydratation régulière, des ventilateurs dans les couloirs et/ou chambres… Avec parfois quelques difficultés. « La plupart des gens résistent car ils ne ressentent pas la chaleur. Il faut batailler ! » explique une aide-soignante. La surveillance des pensionnaires est donc de mise. Idem dans les hôpitaux, habitués également à ces fortes chaleurs.

    La ville de Blois a aussi mis en place le plan « Solidarité Été », que les personnes dans le besoin (personnes âgées, à mobilité réduite, en difficulté sociale…), peuvent contacter par le biais du CLIC (centre local d’information et de coordination). Mais alors que le rôle des quatre salariés est avant tout social, la journée de mercredi fut exceptionnelle. « On a livré de l’eau à soixante personnes ce matin, et on fait la même chose cet après-midi. D’habitude, on reste environ une demi-heure voire une heure avec les gens, mais là il fait très chaud et on doit avant tout donner de l’eau à tout le monde. » Y compris parfois des personnes en détresse qu’ils croisent dans la rue, comme des sans-abri.

    Cependant, le véritable problème reste l’isolement de certaines personnes, ce qui peut conduire à des situations précaires. « On voudrait développer une solidarité de proximité. Quand quelqu’un voit que les volets du voisin sont fermés depuis plusieurs jours, il devrait voir ce qui se passe, si la personne n’a pas besoin d’aide. »

    Source : La Nouvelle République

  • Grande chaleur : les anciens gardent le frais – Cher – Bourges

    Bourges. En maison de retraite, le bronzage n’est pas à la mode. Ombre, vent frais et hydratation régulière, au menu des anciens. Coup d’œil à Bellevue.

    Y a bien plus malheureux que nous. A 88 ans, Henri en a vu d’autres. Il est plus préoccupé par l’absence de partenaires aux cartes que par la chaleur. Avec Lucie et Marcelle, l’après-midi passe doucement et fraîchement dans la salle réfrigérée. On est aux Géraniums de Bellevue, à Bourges, l’un des plus gros établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes de France, avec ses 572 résidants, 89 ans de moyenne d’âge.
    « Nous sommes au cœur du dispositif », confie Denis Daudin qui assure la direction en août. Pas de problème, tout était fin prêt pour que les mesures soient prises face aux grandes chaleurs. « On s’est mis au niveau 2 car les températures nocturnes ne descendent pas en dessous de 24-25° dans les bâtiments alors que le jour, on est au-dessus de 30°. »

    Rendez-vous à la salle rafraîchie

    A 26°, les anciens reprennent souffle dans la salle rafraîchie. Marcelle a sa chambre au soleil et n’y reste pas dans la journée : « Paraît que faut boire mais c’est difficile car je ne suis pas une buveuse, alors j’me force ».
    « Souvent, les personnes âgées ne pensent pas à boire à intervalle régulier, donc nous les incitons toutes les deux heures environ, souligne Marie Formoni, chargée de la qualité à Bellevue et donc du plan canicule. Tous les étés, on essaie d’améliorer le dispositif pour la saison suivante. » Liliane préfère rester dehors, côté nord : « Je respire mieux, là, lâche-t-elle entre deux plaisanteries. J’suis toujours après blaguer, ça conserve malgré les ennuis et quand il fait froid, j’en raconte encore plus ! ».
    Près de Bellevue et de l’aéroport, les ouvriers du chantier de l’avenue sont en pleine action, au soleil. Nombre d’entreprises aménagent les horaires pendant la saison chaude. Chez Eurovia ou à la Colas, par exemple, on travaille ainsi plus tôt, le matin, à la fraîche. Idem au service voirie de la mairie de Bourges, où on démarre à 6 h 30, de juillet à mi-septembre.

    Source : La Nouvelle République

  • Bilan de l’été 2008 (Eure-et-Loir 28)

    Contrasté en août, plus agréable en juillet, l’été 2008 ne restera pas dans les annales. Les températures ne se sont pas envolées et si les précipitations sont restées assez faibles, l’ensoleillement n’a pas été très brillant.

    Pourtant, tout avait plutôt bien commencé. Les mois de juin et juillet furent assez secs et le soleil a dardé ses rayons avec largesse. Quoiqu’en restant dans une raisonnable moyenne.

    C’est en terme d’ensoleillement que la pilule a le plus de mal à passer. Au compteur il manquera à la fin de l’exercice aoûtien au moins cinquante heures de soleil – un peu moins de 170 heures au lieu de 234 en moyenne.

    Pour autant, il convient de relativiser. En 1963, Chartres n’a connu que 131 heures de soleil en août… Et si l’on considère l’ensemble de l’été, c’est bien 2007 qui reste l’année la pire de l’histoire des relevés météorologiques avec seulement 488 heures de soleil au lieu de 650 en moyenne. Pour cet été nous devrions accumuler aux alentours de 600 heures de rayonnement bienfaisant. Rien de catastrophique donc.
    Globalement le territoire aura été très irrégulièrement arrosé et dans l’espace et dans le temps. À Chartres, par exemple, juin et juillet ont été particulièrement secs et août incontestablement plus humide (deux fois plus que la moyenne). Pourtant cet été n’a pas perturbé les agriculteurs.

    Source La République du Centre.