Étiquette : Indre-et-Loire

  • De nouveaux records de chaleurs dans la région Centre

    Bonjour à tous,

    la journée d’hier (12 Novembre 2011) a été très douce pour un mois de Novembre. En effet, on relève une température moyenne de 12.64°C sur les régions Centre et Centrales.

    Cette valeur dépasse les normales de saison de 4.790°C.

    Cette vague de douceur entraîne la chute de plusieurs records de températures maximales.

     

    Prenons le cas de Reignac-sur-Indre situé en Indre-et-Loire (37), entre Tours et Loches, qui a vu son thermomètre grimpé jusqu’à 20.4°C (L’ancien record datant du 11 Novembre 1995). Ma station (celle de Julien Popineau) de Saint-Georges -Sur-Cher a observé une température maximales de 20.6°C!!.

    Partons pour le village d’Orsennes situés dans le Sud de l’Indre, aux portes du Massif Central, qui a enregistré 22.0°C (Ancien record avec 21.9°C datant du 20 Novembre 1994).

    Il se pourrait qu’aujourd’hui on s’approche à nouveau de ces températures !!!

     

    Source : Météo-Centre et Julien Popineau (Reporter Météo-Centre)

  • Vague pluvieuse localisée le 5 Novembre 2011

    Bonjour à toutes et à tous,

    une vague pluvieuse de plus faible intensité a touché ce jour une partie des régions Centre et Centrales.

    cumul 5 novembre

    En effet, seuls les reliefs du Sud de l’Allier, le Sud-Ouest du Cher et le Sud de l’Indre-et-Loire ont été véritablement concernés.

    Toutefois, malgré la taille réduite de ces zones, les cumuls sont parfois importants avec des valeurs dépassant les 15mm.

    Au passage de ces précipitations quelques rafales de vent ont été possibles. Elles n’ont pas dépassé les 50km/h voire 55km/h localement.

    Ailleurs les cumuls varient de 0 à quelques millimètres.

    Bonne journée à toutes et à tous.

  • Vague pluvieuse du 1er Novembre 2011 dans les régions Centre et Centrales

    Bonjour à tous,

    la vague pluvieuse ne s’est pas déroulée exactement comme prévu hier.

    En effet, cette perturbation devait s’activer vers l’Est de nos régions, finalement comme le montre la carte ci-dessous elle s’est activée sur l’Ouest des régions Centrales.

    Pluvio 1er novembre

    Comme vous pouvez le remarquer les cumuls les plus importants se sont produits entre Blois, le Nord de l’Indre et l’Est de l’Indre-et-Loire.

    Bonne journée à toutes et à tous.

  • Le niveau de la Loire s’approche de celui de la sécheresse de 2003 – le 28 Août 2009

    En pleine période d’étiage, la Loire est à son plus bas niveau et son débit est faible. Ce phénomène, naturel, n’en est pas moins surveillé et régulé, car il n’est pas sans conséquences.
    Quiconque s’est approché de la Loire ces derniers temps aura remarqué qu’elle était basse. Au niveau du vieux pont de Gien, l’un de ses points de mesure, la cote était de – 0,56 m mercredi midi. Le fleuve est en période d’étiage sévère. Son débit moyen, mesuré en mètres cubes par seconde, est considérablement réduit. Un phénomène qui n’est pas extraordinaire à cette époque de l’année, mais qui est tout de même très surveillé.

    Fluctuant autour des 60 m3 par seconde (contre 624 en moyenne en février dernier), le débit de la Loire à Gien s’approche du seuil critique. « Les niveaux sont du même ordre qu’en 2003, l’année de la sécheresse », explique Jean-Marc Jibey, responsable du centre de gestion des crues et étiages au sein de la direction régionale de l’environnement (DIREN). « Mais il y a eu pire », nuance-t-il. « En 1949, on était à 20 m3 par seconde. »

    À l’origine, il y a bien sûr la météo et le manque de précipitations de ces dernières semaines. Mais c’est aussi l’alimentation du fleuve par son « chevelu », c’est-à-dire son réseau de petits cours d’eau, et par les nappes phréatiques, qui fait défaut et qui a poussé la préfecture du Loiret à prendre des mesures restrictives. En cause : la consommation d’eau par la végétation et l’évaporation avec la chaleur. Les besoins humains d’alimentation en eau potable, d’irrigation, de consommation pour l’industrie sont également responsables.

    Maintenir le débit

    Ce tarissement du fleuve n’est pas sans conséquence. L’approvisionnement en eau potable pourrait devenir problématique. Mais l’activité économique peut aussi en pâtir, notamment l’activité agricole. Autre activité utilisatrice de l’eau de la Loire : celle des centrales nucléaires, comme Dampierre-en-Burly, qui prélève l’eau du fleuve pour alimenter leur circuit de refroidissement (voir hors-texte).

    Pour éviter d’en arriver là, le fleuve royal est actuellement realimenté et bénéficie de ce que l’on appelle le soutien d’étiage. L’objectif est de maintenir le débit au-dessus des 60 m3 par seconde à Gien. Comme le déficit hydrique provient à l’origine des bassins de l’amont de la Loire et de l’Allier, c’est là que se fait l’intervention. Deux retenues lâchent quotidiennement de l’eau destinée à renforcer le débit de la Loire. Il s’agit du barrage de Naussac (Lozère) pour l’Allier et de Villerest (Loire) pour l’amont de la Loire.

    Prudence de rigueur

    Naussac fournit actuellement près de 10 m3 par seconde et Villerest 20 m3 par seconde. Autrement dit, sans ce soutien d’étiage, « on aurait moitié moins d’eau », confesse Jean-Marc Jibey. Mais cette intervention a un effet pervers : on ne s’aperçoit pas forçément que le fleuve manque sévèrement d’eau. « Ce n’est pas parce qu’il y a de l’eau dans la Loire qu’il faut la gaspiller », rappelle le directeur. Et le faible débit n’autorise pas pour autant la baignade dans le fleuve, qui ne perd pas sa dangerosité. Il faut notamment se méfier des « langues de chat », ces bandes de sable qui apparaissent quand le niveau de l’eau baisse et qui peuvent s’affaiser sous le poids de l’homme.

    Les pluies qui sont tombées en amont récemment devraient en tout cas apporter un peu plus d’eau au fleuve dans les prochains jours.