[POLLENS] FORTE CONCENTRATION DES POLLENS DE BOULEAU EN CETTE MI-AVRIL 2022 SUR LE CENTRE – VAL DE LOIRE !
En cette mi-avril 2022, en raison d’un temps sec et ensoleillé, le risque d’allergie est important sur le Centre-Val de Loire avec des concentrations polliniques élevés pour les pollens de bouleau !
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Pour ce week-end de Pâques, le temps sera doux et ensoleillé sur toute la France avec des températures printanières voire quasi-estivales favorisant la dispersion des fortes concentrations polliniques dans l’air. Seul le retour de la pluie annoncé pour mercredi prochain pourra enfin venir soulager les allergiques. Au 15 avril 2022, on retrouve des risques d’allergies pour (cliquer sur le lien pour voir la localisation des risques) :
les pollens de bouleau : le risque d’allergie sera élevé sur l’ensemble de notre région Centre-Val de Loire avec de fortes concentrations polliniques pour ce long week-end de Pâques.
Carte concentration des pollens de bouleau au 15/04/2022.
les pollens de platane : ils restent présents sur tout le territoire, avec un risque d’allergie qui varie du niveau faible au niveau moyen selon les départements (nul à faible sur le Centre-Val de Loire)
Carte concentration des pollens de platane au 15/04/2022.
les pollens de frêne : les allergiques peuvent mieux respirer avec des concentrations qui sont en baisse et un risque d’allergie de niveau faible.
Carte concentration des pollens de frêne au 15/04/2022.
les pollens de chêne et de graminées : ils montent en puissance et continuent leur progression d’ouest en est avec un risque pour l’instant de niveau faible.
Carte concentration des pollens de chêne au 15/04/2022.
Carte concentration des pollens de graminées au 15/04/2022.
les pollens de saule, charme, et peuplier se répandent comme les œufs de Pâques avec toutefois un risque d’allergie qui ne dépassera pas le niveau faible (nul pour le charme sur le Centre-Val de Loire).
Carte concentration des pollens de peuplier au 15/04/2022.
Carte concentration des pollens de saule au 15/04/2022.
les pollens de pinacées (pin, sapin, épicéa) : ils sont très abondants dans l’air sur une grande partie du territoire et peuvent jaunir les surfaces extérieures (voitures, trottoirs, balcons…) mais fort heureusement ils ne sont pas allergisants.
[POLLENS] CONCENTRATIONS DES POLLENS EN AUGMENTATION EN CETTE FIN MARS 2022 SUR LE CENTRE – VAL DE LOIRE
Avec des conditions météorologiques très favorables à l’émission et à la dispersion des pollens dans l’air, les concentrations polliniques sont en forte augmentation sur le Centre-Val de Loire en cette fin mars 2022, notamment pour les frênes et très prochainement les bouleaux et les graminées…
Les pollens de frêne : ils sont présents sur l’ensemble du territoire, occasionnant un risque d’allergie pouvant atteindre le niveau moyen sur le Centre-Val de Loire.
Carte concentration des pollens de frêne au 25/03/2022.
les pollens de cupressacées : le risque d’allergie restera encore faible à localement élevé dans plusieurs départements ces prochains jours même si les concentrations continuent à diminuer.
Carte concentration des pollens de cyprès (cupressacées) au 25/03/2022.
les pollens de bouleau : ils pourraient voler la vedette aux pollens de frêne et de cupressacées ces deux prochaines semaines ; les concentrations augmentent de jour en jour avec un risque d’allergie déjà de niveau moyen dans de nombreux départements de l’ouest de la France, ainsi qu’en région parisienne et lyonnaise notamment.
Carte concentration des pollens de bouleau au 25/03/2022.
les pollens de graminées : ils sont en position d’outsider, ils sont de plus en plus nombreux sur la façade ouest du pays avec un risque d’allergie de niveau faible à localement moyen.
Carte concentration des pollens de graminées au 25/03/2022.
les pollens d’aulne et de peuplier : les risques d’allergie resteront bien faibles.
Carte concentration des pollens d’aulne au 25/03/2022.
Carte concentration des pollens de peuplier au 25/03/2022.
CHANGEMENT D’HEURE : PASSAGE A L’HEURE D’ÉTÉ CE WEEK-END DU 26 ET 27 MARS 2022 !
A vos montres !
Dans la nuit du samedi 26 au dimanche 27 mars 2022, on passe à l’heure d’été. Quand il sera 2h, il sera en fait 3h, on avance donc d’une heure mais nous perdons une heure de sommeil !
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Historique du changement d’heure…
L’idée de changement d’heure a été évoquée pour la première fois en 1784 par un physicien et écrivain américain, Benjamin Franklin. C’est à ce moment là que la notion de « décalage des heures » aux changements de saisons a été mise en avant dans le but d’économiser de l’énergie. Cette idée a été reprise quelques années plus tard, en 1907, par William Willet, un inventeur britannique. Il a réalisé une campagne sur l’économie d’énergie en publiant une brochure « Waste of Daylight » ou « Gaspillage de la lumière du jour » pour sensibiliser le public à ce concept.
Lettre de Franklin dans le Journal de Paris du 26 avril 1784.
En 1916, plusieurs pays ont adopté le changement d’heure. L’Allemagne a été le premierpays à appliquer cette mesure, suivi de l’Angleterre puis de la France sous l’impulsion du député André Honnorat. Pour faire des économies d’énergie, la France a décidé de rajouter une heure sur l’heure de Greenwich, fuseau horaire dans lequel elle a été depuis 1911 avec l’Angleterre.
Suite à l’Occupation allemande, lors de la Seconde Guerre Mondiale, le changement d’heure a été supprimé afin d’être dans le même fuseau horaire que l’Allemagne causant de nombreuses confusions et perturbations dans le pays. Il a donc fallu rajouter deux heures en été et une heure en hiver sur l’heure de Greenwich. Or à la fin de la guerre en 1945, l’heure d’été est abandonnée, mais le décalage d’une heure est maintenu.
C’est dans le début des années 1970, lors du premier « choc pétrolier » que l’idée de changement d’heure a été proposée de nouveau. En 1975, voyant la forte hausse du prix du pétrole et de l’électricité, le président de l’époque, Valéry Giscard d’Estaing a réinstallé le concept de changement d’heure en avançant les pendules d’une heure en hiver et deux heures en été sur l’heure de Greenwich afin de permettre de réduire l’utilisation d’électricité pour l’éclairage.
Bientôt la fin du changement d’heure ?
En 1998, l’ensemble des pays de l’Union européenne ont mis en place le changement d’heure afin de faciliter les échanges. En 2001, afin d’obtenir une harmonisation plus complète, on passe à l’heure d’été le dernier dimanche de mars et à l’heure d’hiver le dernier dimanche d’octobre. A noter qu’au Canada et aux Etats Unis, on applique le changement d’heure mais pas de manière uniforme sur le territoire. De plus, on passe à l’heure d’été le second dimanche du mois de mars et à l’heure d’hiver le premier dimanche du mois de novembre.
Carte mondiale représentant les pays appliquant ou ayant appliqué le changement d’heure. Paul Eggert / cc-by-sa.
Dans le monde, plus de 70 pays utilisent le changement d’heure. Certains ont déjà abandonné cette mesure comme la Russie, l’Islande, la Tunisie ou encore l’Egypte, estimant celle-ci inutile et plus justifiée aujourd’hui.
En Europe, l’idée d’abandonner ce concept a également été évoquée ces dernières années puisque les dernières études montrent que le changement d’heure a un faible impact sur la consommation d’énergie et reste néfaste pour notre rythme biologique.
Le 26 mars 2019, les députés européens se sont ainsi prononcés pour la fin du changement d’heure. En France, une consultation a été menée par la Commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale en février 2019 : il en est ressorti qu’environ 84% des Français souhaiteraient la fin du changement d’heure et environ 59% préféreraient rester à l’heure d’été qu’à l’heure d’hiver…
Malheureusement, en raison du contexte sanitaire (épidémie de Covid-19) et d’un avis défavorable du Conseil européen (les Etats n’étaient pas tous en accord), le texte n’a pas été réexaminé à ce jour. Ce projet de fin de changement d’heure ne devrait pas intervenir avant la fin de l’année 2022, voire seulement 2023. En effet, il était prévu que chaque pays décide de son heure permanente favorite (soit celle d’hiver, soit celle d’été) le 1er avril 2020 mais cela n’a pas eu lieu… Le choix de chaque pays se fera donc lors des futures négociations avec la Commission européenne.
[POLLENS] LES POLLENS ARRIVENT EN FORCE EN CETTE FIN FÉVRIER 2022 SUR LE CENTRE – VAL DE LOIRE
Avec des conditions météorologiques très favorables à l’émission et à la dispersion des pollens dans l’air, les concentrations polliniques sont en forte augmentation sur le Centre-Val de Loire en cette fin février 2022, notamment pour les aulnes…
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« L’anticyclone qui était présent sur les Açores vient de se positionner sur la France et sera responsable d’un temps très calme et souvent ensoleillé ces prochains jours, ce qui n’est malheureusement pas bon signe pour les allergiques aux pollens. » Au 26 février 2022, on retrouve des risques d’allergies pour (cliquer sur le lien pour voir la localisation des risques) :
les pollens d‘aulne (risque très élevé) : « En attendant l’arrivée des premiers pollens de bouleau d’ici quelques semaines, les allergiques doivent se méfier des pollens d’aulne qui sont de la même famille (bétulacées) et sont en pleine floraison, et libèrent de grandes quantités de pollens avec un risque d’allergie de niveau élevé dans l’est et le centre du pays et moyen ailleurs.«
Carte concentration des pollens d’aulne au 25/02/2022.
les pollens de cupressacées, comme les cyprès (risque moyen) : « Le risque d’allergie sera élevé sur le pourtour méditerranéen et dans certains départements du Sud-Ouest pour les pollens de Cupressacées (cyprès, Genévriers, Thuyas…). Sur le reste de la France, ces pollens sont en augmentation avec un risque d’allergie qui évoluera entre le niveau faible et moyen. »
Carte concentration des pollens de cyprès au 25/02/2022.
les pollens de noisetier (risque moyen) : « Les noisetiers ne gêneront bientôt plus les allergiques car ils arrivent en fin de floraison et le risque d’allergie ne dépassera pas le niveau faible à localement moyen. »
Carte concentration des pollens de noisetier au 25/02/2022.
les pollens de frêne et de peuplier (risque faible) : « Les frênes gagnent du terrain et envahissent actuellement toute la France avec un risque d’allergie associé de niveau faible. Le risque d’allergie restera moyen pour les frênes autour de la Méditerranée.Les ormes, les saules et les peupliers sont aussi en fleurs mais ne provoquent que peu d’allergies. Le risque sera de niveau faible mais pourra parfois atteindre le niveau moyen comme dans le Vaucluse, les Bouches du Rhône, le Gard et l’Hérault pour les pollens de peuplier.«
Carte concentration des pollens de frêne au 25/02/2022.
Carte concentration des pollens de peuplier au 25/02/2022.
