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  • QUELLES TENDANCES MÉTÉO SE DÉGAGENT POUR NOTRE HIVER 2022 – 2023 ?

    QUELLES TENDANCES MÉTÉO SE DÉGAGENT POUR NOTRE HIVER 2022 – 2023 ?

    Après une année 2022 anormalement chaude et sèche, peut-on espérer un hiver 2022 – 2023 pluvieux et dans les normes ? Eléments de réponse ci-dessous…

    Neige à Saint-Marcel (Indre), le 5 février 2012 (copyright : Florentin Cayrouse / Association Météo Centre).

    2022, une année anormalement chaude et sèche en France et sur notre région Centre – Val de Loire…

    Que ça soit en France ou sur notre région Centre – Val de Loire, 2022 s’est montrée historiquement chaude et sèche. D’après Météo France, « 2022 sera l’année la plus chaude jamais enregistrée sur le pays depuis le début des relevés en 1900. Sur l’ensemble de l’année, la température dépassera les 14,2°C en moyenne sur la France. » Les années 2020 et 2018 complètent le podium avec une température moyenne respective de +14,07°C et +13,94°C.

    Copyright : Météo France.

    2022 a été marquée par une succession hallucinante d’épisodes anormalement chauds/doux à contrario des épisodes froid bien rares et souvent classiques…

    Copyright : Météo France.

    En s’appuyant sur les données de la station Météo France de Châteauroux, on constate que cette année 2022 a été anormalement chaude et sèche avec 9 mois sur 11 au-dessus des normes au niveau des températures (dont 6 mois avec une anomalie proche et/ou supérieure à +2°C) et 9 mois sur 11 déficitaires au niveau de la pluviométrie. La situation est globalement similaire sur les autres stations des réseaux Météo France et Météo Centre du Centre – Val de Loire.

    Copyright : Association Météo Centre.
    Copyright : Association Météo Centre.

    Une récurrence anticyclonique marquée en France et sur notre région Centre – Val de Loire en 2022…

    Cet important déficit pluviométrique résulte de conditions anormalement anticycloniques sur une bonne partie Ouest de l’Europe… Les passages perturbés se sont montrés nettement moins fréquents qu’habituellement traduisant ce manque d’eau sur une bonne partie de la France dont notre région Centre-Val de Loire.

    Pressions moyennes au niveau de la mer du 1er janvier au 30 novembre 2022 en Europe (copyright : https://psl.noaa.gov/). Pressions > 1013 hPa = anticycloniques, pressions < à 1013 hPa = dépressionnaires.
    Anomalies des géopotentiels vers 5500m d’altitude du 1er janvier au 30 novembre 2022 en Europe (copyright : https://psl.noaa.gov/). Anomalies positives = géopotentiels plus forts que la moyenne = couleurs jaune, orange et rouge, anomalies négatives = géopotentiels plus faibles que la moyenne = couleurs bleu et violet. Les hauts géopotentiels correspondent aux zones anticycloniques et les bas géopotentiels aux zones dépressionnaires.

    Des nappes phréatiques anormalement basses en cette fin d’année 2022 sur le Centre – Val de Loire…

    Cette année, la succession de mois anormalement peu pluvieux a favorisé un épisode de sécheresse durable et marqué sur nos régions centrales. Nos nappes phréatiques sont au plus bas en ce début décembre 2022…

    Niveau des nappes phréatiques dans le Centre-Val de Loire au 4 décembre 2022 (copyright : DREAL Centre-Val de Loire).

    Encore un hiver trop sec ?

    Qu’est ce que la tendance saisonnière ?

    La tendance saisonnière est une prévision météorologique probabiliste à long terme (les 3 mois à venir) sur un grand territoire (au moins 1000 km sur 1000 km). A contrario des prévisions classiques à une échéance de quelques jours, elles restent approximatives. En effet, il est impossible de prévoir la chronologie exacte des mois à venir ni de localiser où une vague de froid va se produire plusieurs mois à l’avance. Néanmoins, ces prévisions saisonnières donnent le scénario le plus probable sur le ou les mois à venir : elles nous renseignent sur l’anomalie globale de températures (probabilité que le ou les 3 mois à venir soient plus chauds, plus froids ou proches de la normale) et de précipitations (probabilité que le ou les 3 mois à venir soient plus secs, plus humides ou proches de la normale) sur une région donnée sous forme de carte. Ces prévisions sont réalisées à partir de modèles, des observations des glaces, océans, de l’atmosphère et d’indices météo issus de différents pays. A ce jour, elles restent encore « expérimentales » malgré les progrès dans ce domaine au cours de ces dernières années. Les données présentées ici sont donc à prendre avec un certain recul.

    Quelles tendances se dégagent sur les modèles météo ?

    La modélisation saisonnière multi-modèles pour le prochain trimestre ( (Décembre 2022 – Janvier 2023 – Février 2023) entreverrait une importante anomalie positive des géopotentiels et des pressions moyennes en Europe : la dominante serait alors anticyclonique lors de ce hiver 2022-2023.

    Anomalies de pression envisagées par l’ensemble des modèles Met Office, Météo France, ECMWF, CMCC, DWD pour le trimestre Décembre 2022, Janvier 2023 et Février 2023 (copyright : Copernicus Climate Change Service).
    Anomalies de géopotentiels envisagées par l’ensemble des modèles Met Office, Météo France, ECMWF, CMCC, DWD pour le trimestre Décembre 2022, Janvier 2023 et Février 2023 (copyright : Copernicus Climate Change Service).

    Une telle récurrence anticyclonique signifierait un probable déficit pluviométrique pour notre hiver 2022 sur une grande partie Nord de la France (possiblement plus humide près de la Méditerranée). Les modélisations pencheraient d’ailleurs sur des conditions probablement plus sèches que la normale (scénario le plus probable) sur la globalité de l’hiver. Nous insistons bien sur le fait qu’un hiver probablement plus sec que la normale annoncé peut cacher des disparités : en effet, on ne pourra pas exclure des évènements météo de quelques jours (épisodes très pluvieux) entre deux longs blocages anticycloniques durables.

    Anomalies de précipitations envisagées par l’ensemble des modèles Met Office, Météo France, ECMWF, CMCC, DWD pour le trimestre Décembre 2022, Janvier 2023 et Février 2023 (copyright : Copernicus Climate Change Service).

    Côté températures, un scénario plutôt doux est dominant sur le Nord-Est de l’Europe tandis qu’un scénario proche de la normale ressort en France (scénario le plus probable). Nous insistons bien sur le fait qu’un hiver globalement de saison indiquerait une alternance d’épisodes froids et chauds tout au long de la période hivernale.

    Anomalies de température envisagées par l’ensemble des modèles Met Office, Météo France, ECMWF, CMCC, DWD pour le trimestre Décembre 2022, Janvier 2023 et Février 2023 (copyright : Copernicus Climate Change Service).

    Dans son dernier bulletinMétéo France propose le scénario suivant : « Le scénario le plus probable pour le trimestre décembre 2022 – janvier 2023 – février 2023 est la prédominance des situations anticycloniques centrées sur l’Europe plus fréquentes que la normale. Les flux océaniques perturbés seront plus souvent déviés vers le nord de l’Europe ou vers le sud-ouest de la Méditerranée. »

    Copyright : Météo France.
    Copyright : Météo France.

    Quelle tendance d’après l’intelligence artificielle développée au sein de notre association ?

    L’intelligence artificielle développée au sein de notre association Météo Centre , par notre climatologue, Jérémy Surcin, proposent plusieurs scénarios.

    Une simulation a été réalisée sur une période de 30 ans (1988-2018) et nous avons obtenu 81% de fiabilité pour les précipitations (91% pour les 10 dernières années). Concernant la température, nous avons eu 59% de fiabilité sur les 30 années (67% sur les 10 dernières années). Ce modèle reste expérimental et scientifique. De nouveaux travaux statistiques seront par la suite développés et intégrés afin d’améliorer la prévision.

    Le modèle V0 est un modèle ne prenant pas en compte les échanges atmosphère/océan sur l’Atlantique Nord. L’IA a été alimentée par 148 variables d’entrée pour sa structure d’apprentissage.

    Sur le modèle V1, on a ajouté les composantes climatiques prenant en compte les échanges atmosphère/océan sur l’Atlantique Nord (module ajouté en 2019). Les résultats ont été moins bons concernant la prévision pour l’ensemble de l’hiver ainsi que la prévision mensuelle (décembre, janvier et février). Ce module reste dans une phase de test et d’optimisation chaque année.

    Pour le modèle V2, l’IA est construite de la même manière que la V0. On y ajoute de nouveaux paramètres climatiques. L’IA a été alimentée par 188 variables d’entrée pour sa structure d’apprentissage.

    Si l’on effectue la moyenne de toutes les versions, nous sommes à une fiabilité proche de 77% pour les précipitations et nous avons un excellent écart de 0.17°C pour la température. Seul l’hiver 2020-2021 a été nettement moins bon… même si au niveau de la température, les résultats sont acceptables. La mise à jour du modèle, en 2021, a permis l’évolution de la prévision en prenant un compte des situations météorologiques que l’IA n’avait pas pris en compte pour la prévision de l’hiver précédent.

    Copyright : https://ams-caeli.fr/ / Association Météo Centre.

    La version 1 s’orienterait vers un trimestre décembre-janvier-février plus froid et plus sec que les normes.

    Copyright : https://ams-caeli.fr/ / Association Météo Centre.
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    La version 2 s’orienterait vers un trimestre décembre-janvier-février de saison avec une tendance plus sèche.

    Copyright : https://ams-caeli.fr/ / Association Météo Centre.
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    La version 0 simulerait un hiver de saison à tendance froide et plus sèche.

    Copyright : https://ams-caeli.fr/ / Association Météo Centre.

    En résumé, notre intelligence artificielle indiquerait un hiver (décembre-janvier-février) de saison à tendance froide pour les températures (anomalie comprise entre -0,9°C à +0,4°C) et de saison à tendance plus sèche pour les précipitations (anomalie comprise entre -17% et -3%) :

    • Décembre :
      • température (anomalie) : -0,9°C à +0,4°C
      • précipitations (anomalie) : -21% à -10%
    Copyright : https://ams-caeli.fr/ / Association Météo Centre.
    • Janvier :
      • température (anomalie) : -0,5°C à +0,3°C
      • précipitations (anomalie) : -25% à +42%
    Copyright : https://ams-caeli.fr/ / Association Météo Centre.
    • Février :
      • température (anomalie) : -1,1°C à 0°C
      • précipitations (anomalie) : -15% à -5%
    Copyright : https://ams-caeli.fr/ / Association Météo Centre.

    Un hiver de saison à tendance froide avec un déficit pluviométrique ?

    En s’appuyant sur les dernières modélisations et notre intelligence artificielle pour la tendance climatique de l’hiver, on se dirigerait donc vers un hiver proche des normes à tendance plus froide avec un probable déficit pluviométrique. En effet, on pourrait observer de nouveau une récurrence anticyclonique ces trois prochains mois (décembre, janvier, février) ce qui serait une mauvaise nouvelle sur la plan la sécheresse et des recharges des nappes phréatiques. Espérons que la majorité des simulations se trompent…

    Restez informés : www.meteo-centre.fr.

  • [M.A.J] – Prévisions saisonnières de décembre 2021 à mars 2022

    Vous trouverez ci-dessous la mise à jour des prévisions saisonnières (à consulter ou télécharger) pour la période allant de décembre 2021 à mars 2022.

    Voici un résumé rapide de la situation météorologique annoncée :

    Résumé des prévisions saisonnières

    Prochaine mise à jour : début janvier 2022

  • Perspectives pour l’hiver 2020/2021…

    PERSPECTIVES POUR L’HIVER 2020/2021…

    En ce mardi 1er décembre 2020, premier jour de l’hiver météorologique, voici les dernières tendances météo du prochain trimestre Décembre 2020 – Janvier 2021 – Février 2021…

    Copyright : Association Météo Centre.

    Un automne 2020 doux et très contrasté avec un net déficit pluviométrique en novembre…

    L’automne météorologique s’est achevé ce 30 novembre 2020… Malgré quelques périodes froides (notamment entre la toute fin septembre et le mois d’octobre), c’est la douceur qui a dominé les débats.

    Copyright : Météo France.

    D’après Météo France, « la température moyenne sur la France et sur la saison se situe +1°C au-dessus de la normale, classant cet automne parmi les automnes les plus chauds depuis le début du XXe siècle. »

    Copyright : Météo France.

    Côté précipitations, après un mois de septembre plutôt déficitaire, la pluie a fait un retour remarqué en octobre avant un mois de novembre exceptionnellement sec… D’après Météo France, malgré de nombreuses disparités, « en moyenne sur la France, la pluviométrie a été proche de la normale. »

    Copyright : Météo France.

    Sur nos régions Centre-Val de Loire et Centrales, malgré des pluies bénéfiques en octobre, nos sols ont manqué d’eau lors de cet automne 2020 (hormis sur quelques localités). En effet, sur les principales stations de Météo France, on a relevé sur l’ensemble de l’automne météorologique 2020 :

    • Auxerre-Perrigny (89) : 149,2 mm (moyenne habituelle : 193,1 mm, soit -23%) ;
    • Avord (18) : 187,6 mm (moyenne habituelle : 205,2 mm, soit -9%) ;
    • Blois (41) : 101,2 mm (moyenne habituelle : 180,7 mm, soit -44%) ;
    • Bourges (18) : 182,2 mm (moyenne habituelle : 197,1 mm, soit -8%) ;
    • Chartres (28) : 104,2 mm (moyenne habituelle : 161,4 mm, soit -35%) ;
    • Châteaudun (28) : 104,4 mm (moyenne habituelle : 164 mm, soit -36%) ;
    • Châteauroux (36) : 164,6 mm (moyenne habituelle : 203 mm, soit -29%) ;
    • Nevers (58) : 189,9 mm (moyenne habituelle : 215,2 mm, soit -12%) ;
    • Orléans-Bricy (45) : 108,7 mm (moyenne habituelle : 172,9 mm, soit -27%) ;
    • Romorantin (41) : 150,8 mm (moyenne habituelle : 190,2 mm, soit -21%) ;
    • Tours (37) : 147,6 mm (moyenne habituelle : 192,1 mm, soit -23%) ;
    • Vichy-Charmeil (03) : 150,1 mm (moyenne habituelle : 206,7 mm, soit -27%).
    Cumuls des précipitations sur la période Septembre 2020 – Octobre 2020 – Novembre 2020 sur les régions Centre-Val de Loire et Centrales (source données : Météo France / copyright : Association Météo Centre). Cliquez sur l’animation pour l’agrandir.

    Au 29 novembre 2020, le niveau des nappes phréatiques sur nos régions Centre-Val de Loire et centrales est globalement inférieur à la normale avec une tendance à la baisse en raison d’un mois de novembre peu arrosé (malgré un mois d’octobre pluvieux)…

    Niveau des nappes phréatiques au 29 novembre 2020 (copyright : DREAL Centre-Val de Loire).

    Après cet automne 2020 très doux et trop peu arrosé au final, qu’en sera-t-il pour l’hiver à venir ?

    Vers un hiver 2020-2021 proche des normes ?

    Qu’est ce que la prévision saisonnière ?

    La prévision saisonnière est une tendance météorologique à long terme. A contrario des prévisions classiques à une échéance de quelques jours, elles restent approximatives. En effet, il est impossible de prévoir la chronologie exacte des mois à venir ni de localiser où une vague de froid va se produire plusieurs mois à l’avance. Néanmoins, ces prévisions saisonnières donnent un scénario le plus probable sur le ou les mois à venir : elles nous renseignent sur l’anomalie de températures et de précipitations sur une région donnée. Ces prévisions sont réalisées à partir de modèles et indices météo issus de différents pays. A ce jour, elles restent encore « expérimentales » malgré les progrès dans ce domaine au cours de ces dernières années. Les données présentées ici sont donc à prendre avec un certain recul.

    Quelle tendance se dégage sur les modèles météo ?

    D’après les principaux modèles saisonniers, en moyenne sur la période hivernale (Décembre 2020 – Janvier 2021 – Février 2021), les basses pressions devraient prédominer sur le Nord de l’Europe avec un flux perturbé de l’Islande à la Scandinavie. Les conditions anticycloniques (hautes pressions) s’imposeraient quant à elle plus régulièrement vers le bassin méditerranéen et le Sud de l’Europe. Ce type de configuration serait typique d’un courant majoritairement océanique sur l’Europe (flux d’Ouest) mais avec un flux perturbé plus au Nord qu’habituellement.

    Anomalies de pression envisagées par l’ensemble des modèles Met Office, Météo France, ECMWF, CMCC, DWD (copyright : Copernicus Climate Change Service).
    Anomalies de géopotentiel envisagées par l’ensemble des modèles Met Office, Météo France, ECMWF, CMCC, DWD (copyright : Copernicus Climate Change Service).

    Au niveau des températures, elles se montreraient anormalement douces sur le Nord/Nord-Est de l’Europe. Vers la France, aucun scénario ne se dégage (températures plutôt de saison à légèrement plus douces que la normale en moyenne).

    Anomalies de température envisagées par l’ensemble des modèles Met Office, Météo France, ECMWF, CMCC, DWD (copyright : Copernicus Climate Change Service).

    Côté précipitations, les pluies seraient plus fréquentes sur une petite partie Nord de l’Europe. Elles se montreraient déficitaires vers le Sud de l’Europe et la Méditerranée.

    Anomalies de précipitation envisagées par l’ensemble des modèles Met Office, Météo France, ECMWF, CMCC, DWD (copyright : Copernicus Climate Change Service).

    Que prévoit le modèle interne de notre association Météo Centre ?

    Notre modèle interne à Météo Centre (modèle statistique de prédiction pour la France) s’oriente vers des conditions très classiques/de saison pour notre hiver 2020/2021. Ce modèle, réalisé par Jérémy Surcin, (l’un de nos administrateurs et climatologue au CNRS), est basé sur plus de 150 variables d’entrées (observations et analyse) qui ont permis d’effectuer une ACP (analyse en composante principale). Nous avons affiné cela par un modèle statistique « cross validation ». Une simulation a été réalisée sur une période de 30 ans (1988-2018) et nous avons obtenu 81% de fiabilité pour les précipitations (91% pour les 10 dernières années). Concernant les températures, nous avons 59% de fiabilité sur les 30 années (67% sur les 10 dernières années). Ce modèle reste expérimental et scientifique. De nouveaux travaux statistiques seront développés et intégrés par la suite afin d’améliorer la prévision. Pour le moment, il n’y a aucun paramètre concernant la physique de l’atmosphère (le chiffre en abscisse est le numéro de simulation correspondant à la date dans le tableau ci-dessous).

    Copyright : Association Météo Centre.
    Copyright : Association Météo Centre.

    En faisant la moyenne des simulations, aucune anomalie particulière ne se dégage concernant les températures. Sur l’ensemble de l’hiver (décembre 2020 à février 2021), elles seraient globalement proches des normes (hiver de saison).

    Copyright : Association Météo Centre.
    Copyright : Association Météo Centre.

    Au niveau des précipitations, une tendance plus sèche que la normale (possible déficit pluviométrique d’environ -20%) se profilerait sur l’ensemble de notre hiver (décembre 2020 à février 2021).

    Copyright : Association Météo Centre.
    Copyright : Association Météo Centre.

    Quelle tendance mois par mois d’après notre association Météo Centre en France ?

    Après analyse des modèles, d’après nos prévisionnistes de l’association Météo Centre, notre hiver se montrerait globalement de saison (à tendance légèrement plus douce notamment à cause du mois de janvier) :

    • Décembre 2020 (quelques incertitudes avec deux scénarios probables) :
      • un scénario de saison à dominante plus douce, ventée et océanique ;
      • un scénario à dominante plus froide avec une possible période bien hivernale entre la deuxième décade et Noël (possibles dorsales sur l’Atlantique ou blocages aux hautes latitudes favorisant des conditions plus hivernales : NAO- ?) ;
    • Janvier 2021 (accord quasi-unanime sur les modèles) : très doux et humide en perspective avec un flux à dominante océanique (risque de tempête(s)) avec pas ou peu de gelées) ;
    • Février 2021 (pas d’accord unanime encore sur les modèles) : de saison (à tendance plus froide) et dominante sèche.

    Sur l’ensemble de la période hivernale (décembre 2020 à février 2021), un déficit pluviométrique paraît probable.

    Quelle tendance d’après Météo France en Europe et en France ?

    Pour les températures, « sur la Scandinavie et le pourtour de la Baltique, le trimestre prochain devrait être plus chaud que la normale. Sur l’Europe de l’Est et la Méditerranée, la majorité des modèles optent pour un scénario chaud, avec une probabilité toutefois moins forte. Sur l’ouest du continent, l’incertitude est plus grande, le scénario froid est cependant le moins probable. »

    Copyright : Météo France.

    Pour les précipitations, « sur la Scandinavie et autour de la mer Baltique, le temps, au cours du trimestre prochain, devrait être en moyenne plus pluvieux que la normale. À l’inverse, sur les régions méditerranéennes, on s’attend à des conditions plus sèches que la normale. Entre ces deux zones, aucun scénario n’est privilégié pour le trimestre. »

    Copyright : Météo France.

    Pour Météo France, « s’il est peu probable que la France connaisse un hiver froid en moyenne sur le trimestre, l’incertitude demeure entre un scénario normal ou plus doux que la normale. Pour les précipitations, le pourtour méditerranéen devrait connaître un temps plus sec que la normale. Aucune option majoritaire ne se dégage sur le reste du pays.« 

    Cet hiver, malgré quelques incertitudes, la configuration météorologiques dominante sur les modèles serait donc une Oscillation Nord Atlantique (NAO) positive.

    Pour rappel, l’Oscillation Nord-Atlantique (NAO) représente la différence de pression entre les Açores et l’Islande.

    Effets de l’anomalie positive et négative de l’ONA sur les systèmes météorologiques (copyright : Martin Visbeck et Heidi Cullen et Pierre_cb).

    En hiver, plus la différence de pression est grande entre l’anticyclone des Açores et les dépressions vers l’Islande, plus la NAO est positive (30% des régimes en Europe). On observe alors un courant d’Ouest perturbé avec de fréquentes perturbations pluvieuses et venteuses sur l’Europe (notamment sur la partie Nord). Les températures sont alors généralement douces et l’influence est majoritairement océanique.

    A contrario, moins la différence de pression est grande entre l’anticyclone des Açores et les dépressions vers l’Islande, plus la NAO est négative (20% des régimes en Europe). On constate alors que le courant d’Ouest reste peu actif voire inopérant : l’anticyclone des Açores et les dépressions près de l’Islande changent de place et peuvent même s’inverser. Dans ce cas de figure, le flux peut s’orienter au Nord/Nord Est voire à l’Est, ramenant le froid en Europe de l’Ouest. Comme les hautes pressions remontent vers le Pôle Nord, le vortex polaire est chamboulé et on peut alors observer un displacement event ou un splitting event.

    Les autres régimes en Europe sont les dorsales (23% des régimes en Europe) et les blocages (27% des régimes en Europe).

    Anomalie journalière de pression de surface (millibar) correspondant aux quatre régimes de temps d’hiver (de novembre à mars) sur l’Atlantique Nord. Le pourcentage représente l’occurrence moyenne de ces régimes sur la période 1974-2007 (copyright : CNRS).

    Questionnement / Réflexion

    En s’appuyant uniquement sur les modèles, avec une NAO+ dominante et dans un contexte de changement climatique, on pourrait avoir des conditions à dominante anticyclonique et plus sèche que la normale en France (notamment vers le Sud du pays), à l’image de ces dernières années. Avec le réchauffement climatique, les hivers froids deviennent de moins en moins fréquents et un hiver doux paraît bien plus probable. En cette fin d’année 2020, l’ensemble des modèles s’orienterait vers un hiver globalement de saison (à légèrement plus doux que la normale).

    Toutefois, cela ne veut pas forcément dire qu’il fera excessivement doux en permanence ou qu’il ne neigera pas… D’autant plus qu’une configuration météorologique prédominante peut cacher de nombreuses disparités. En effet, au regard de divers indices et après analyse de plusieurs paramètres, cet hiver 2020/2021 semblerait plus ouvert à de potentielles intempéries hivernales (ondulations/dorsales sur l’Atlantique Nord favorisant des décrochages polaires vers l’Europe voire de potentiels blocages entre l’Atlantique Nord et la Scandinavie favorisant un flux de Nord-Est notamment en décembre et en février) que l’hiver 2019/2020 très doux (d’où des températures quasi-proches des normes simulées sur les modèles au final ?).

    Seul bémol, à l’heure actuelle, les réserves d’air très froid près de l’Europe sont pour l’instant plutôt assez faibles mais des surprises peuvent très vite arriver en météo (souvenir de l’hiver 2011-2012 globalement doux mais marqué par une forte vague de froid en février 2012)… Nous insistons bien sur le fait qu’il est impossible de prévoir une vague de froid plusieurs semaines à l’avance. Il convient donc d’être prudent sur les affirmations certaines en météorologie. Il faut savoir prendre du recul…

    Conclusion

    D’après notre association Météo Centre, les dernières tendances en France s’orienteraient donc vers une période hivernale (Décembre 2020 – Janvier 2021 – Février 2021) globalement de saison au niveau des températures (à tendance légèrement plus douce) avec un probable déficit pluviométrique. Périodes plus douces et plus froides alterneraient tout au long de notre hiver avec un flux d’Ouest dominant. Le mois de janvier serait le mois le plus doux de notre hiver. Des offensives hivernales se montreraient plus probables en décembre et en février.

    Pour recevoir les prévisions saisonnières précises et détaillées pour les mois à venir, n’hésitez pas à adhérer à notre association.

    Nos prévisionnistes surveillent régulièrement l’évolution de la situation…

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    Pour consulter la météo près de chez vous –> www.meteo-centre.fr.

  • Perspectives pour l’été 2020…

    En ce lundi 1er juin 2020, premier jour de l’été météorologique, voici les dernières tendances météo du prochain trimestre Juin 2020 – Juillet 2020 – Août 2020…

    Copyright : iStock.

    Un printemps 2020 globalement chaud et sec malgré un début mars et un début mai arrosés…

    Le printemps météorologique s’est achevé ce 31 mai 2020… Malgré quelques périodes froides (fin mars et mi-mai notamment), c’est la douceur et la chaleur qui ont dominé les débats.

    Copyright : Météo France.

    Après un hiver déjà exceptionnellement doux, notre printemps météorologique 2020 (+1,7°C) se classe donc parmi les plus chauds jamais enregistrés en France (le 2ème, derrière 2011 (+2°C), d’après Météo France).

    Copyright : Météo France.

    En faveur de conditions globalement anticycloniques, l’ensoleillement a été très généreux, notamment sur le Nord de la France.

    Copyright : Météo France.

    Hormis entre le centre-Ouest le Sud-Ouest et près de la Méditerranée où elles ont plutôt été excédentaires, les précipitations se sont montrées déficitaires sur le Nord et l’Est du territoire français.

    Copyright : Météo France.

    Par conséquent, une importante sécheresse de surface s’est installée, notamment sur un bon 1/4 Nord Est de la France avec des sols secs de fréquence au moins quinquennale fin mai.

    Copyright : Météo France.

    Sur nos régions Centre-Val de Loire et Centrales, malgré des pluies bénéfiques début mars et début mai, nos sols ont manqué d’eau lors de ce printemps 2020 (hormis sur quelques localités). En effet, sur les principales stations de Météo France, on a relevé sur l’ensemble du printemps météorologique 2020 :

    • Auxerre-Perrigny (89) : 93,6 mm (moyenne habituelle : 174,8 mm, soit -46%) ;
    • Avord (18) : 137 mm (moyenne habituelle : 195,5 mm, soit -30%) ;
    • Blois (41) : 138,2 mm (moyenne habituelle : 149,2 mm, soit -7%) ;
    • Bourges (18) : 142,1 mm (moyenne habituelle : 194,2 mm, soit -27%) ;
    • Chartres (28) : 105,3 mm (moyenne habituelle : 144,1 mm, soit -27%) ;
    • Châteaudun (28) : 163,6 mm (moyenne habituelle : 153,7 mm, soit +6%) ;
    • Châteauroux (36) : 205,9 mm (moyenne habituelle : 191,2 mm, soit +8%) ;
    • Nevers (58) : 155,5 mm (moyenne habituelle : 203,1 mm, soit -23%) ;
    • Orléans-Bricy (45) : 150,9 mm (moyenne habituelle : 160 mm, soit -6%) ;
    • Romorantin (41) : 137,5 mm (moyenne habituelle : 178,8 mm, soit -23%) ;
    • Tours (37) : 145,2 mm (moyenne habituelle : 168,4 mm, soit -14%) ;
    • Vichy-Charmeil (03) : 143,4 mm (moyenne habituelle : 211,7 mm, soit -32%).
    Cumuls des précipitations sur la période Mars 2020 – Avril 2020 – Mai 2020 sur les régions Centre-Val de Loire et Centrales (source données : Météo France / copyright : Association Météo Centre). Cliquez sur l’animation pour l’agrandir.

    Au 24 mai 2020, le niveau des nappes phréatiques sur nos régions Centre-Val de Loire et centrales est globalement proche de la normale même si la tendance est à la baisse avec l’arrivée de l’été

    Niveau des nappes phréatiques au 24 mai 2020 (copyright : DREAL Centre-Val de Loire).

    Après un début d’année (hiver + printemps) sur le podium des plus chauds jamais mesurés en France, cette tendance plus chaude que la normale pourrait-elle perdurer ?

    Vers un été de saison à plus chaud que la normale ?

    Qu’est ce que la prévision saisonnière ?

    La prévision saisonnière est une tendance météorologique à long terme. A contrario des prévisions classiques à une échéance de quelques jours, elles restent approximatives. En effet, il est impossible de prévoir la chronologie exacte des mois à venir ni de localiser où une vague de chaleur va se produire plusieurs mois à l’avance. Néanmoins, ces prévisions saisonnières donnent un scénario le plus probable sur le ou les mois à venir : elles nous renseignent sur l’anomalie de températures et de précipitations sur une région donnée. Ces prévisions sont réalisées à partir de modèles et indices météo issus de différents pays. A ce jour, elles restent encore « expérimentales » malgré les progrès dans ce domaine au cours de ces dernières années. Les données présentées ici sont donc à prendre avec un certain recul.

    Quelle tendance se dégage sur les modèles météo ?

    D’après l’ensemble des principaux modèles saisonniers, une anomalie anticyclonique ressort avec un anticyclone des Açores plus gonflé que d’habitude. Cela serait donc propice à la formation de probables blocages anticycloniques et d’un temps globalement estival sur la France. Si l’anticyclone se positionne vers l’Europe Centrale et du Nord, cela favorisera des vagues de chaleur. En effet, comme les vents tournent dans le sens des aiguilles d’une montre autour d’un anticyclone dans l’hémisphère Nord, le positionnement de celui-ci sur l’Europe Centrale / du Nord entraîne un flux de Sud à Est sur la France, propice à la remontée d’air chaud et sec sur notre territoire. Dans certains cas, cela peut provoquer des épisodes de canicule (si le blocage perdure dans le temps). Nous insistons bien sur le fait qu’il est impossible de prévoir une canicule plusieurs semaines à l’avance malgré quelques signaux favorables.

    Anomalies de pression au niveau de la mer envisagées par l’ensemble des modèles Met Office, Météo France, ECMWF, CMCC, DWD pour la période juin-juillet-août 2020 (copyright : Copernicus Climate Change Service).
    Anomalies de géopotentiel envisagées par l’ensemble des modèles Met Office, Météo France, ECMWF, CMCC, DWD pour la période juin-juillet-août 2020 (copyright : Copernicus Climate Change Service).

    Ainsi, dans cette configuration météorologique, les températures se montreraient globalement plus chaudes que la normale, particulièrement autour du bassin méditerranéen. Sur le Nord / Nord-Ouest de l’Europe, les températures seraient probablement assez proches des normes. Sur la France, l’anomalie chaude serait plus probable sur un bon 1/4 Sud Est alors qu’aucune anomalie particulière ne se dégagerait vers le Nord Ouest.

    Anomalies de température envisagées par l’ensemble des modèles Met Office, Météo France, ECMWF, CMCC, DWD pour la période juin-juillet-août 2020 (copyright : Copernicus Climate Change Service).

    Côté précipitations, il existe encore de nombreuses incertitudes sur les modèles. Toutefois, on distingue une anomalie sèche plus prononcée vers le Sud / Sud Est de l’Europe, notamment vers le bassin méditerranéen. Vers le Nord de l’Europe, les précipitations se montreraient de saison à supérieures aux normes. En France, aucun scénario n’est privilégié à l’heure actuelle même si une tendance plus sèche que la normale pourrait se profiler sur une partie du pays, notamment au Sud. A priori, les précipitations se feraient essentiellement sous forme d’orages (comme souvent en période estivale).

    Anomalies de précipitations envisagées par l’ensemble des modèles Met Office, Météo France, ECMWF, CMCC, DWD pour la période juin-juillet-août 2020 (copyright : Copernicus Climate Change Service).

    Quelle tendance d’après notre association Météo Centre et Météo France ?

    D’après l’un de nos prévisionnistes à l’association Météo Centre, responsable des prévisions saisonnières, notre été se montrerait de saison à plus chaud que la normale mais ne serait pas semblable à celui de 2019 qui était très chaud et très sec :

    • Juin : ce premier mois de l’été météorologique se montrerait un peu plus chaud que la normale avec une alternance entre périodes instables (surtout en première quinzaine) et plus calmes et estivales (surtout en deuxième quinzaine). Il n’y a pas de situation propice à un schéma de canicule à priori.
    • Juillet : ce mois de juillet serait à priori estival avec des coups de chaud classiques pour la saison. Une tendance sèche semblerait également s’affirmer.
    • Août : aucune tendance particulière ne se profilerait pour l’instant pour ce dernier mois de l’été météorologique (nombreuses incertitudes) : les modèles pencheraient sur un temps de saison (certains optent pour un temps plus frais et humide). A affiner…

    Sur l’ensemble de la période estivale, certains secteurs seraient plus gravement touchés par la sécheresse que d’autres en fonction des orages.

    Météo France, l’organisme de référence en France, envisage une tendance plus chaude que la normale : « Les températures devraient être globalement supérieures aux normales à l’échelle du trimestre sur le sud de l’Europe. La probabilité la plus forte pour un tel signal se situe sur le sud-est du continent, qui connaît déjà des conditions de sécheresse printanière. En revanche sur la façade Atlantique et sur le nord de l’Europe, les conditions semblent réunies pour que l’influence océanique limite la montée des températures. » 

    Copyright : Météo France.

    Toujours d’après Météo France, « Le temps devrait être plus pluvieux que la normale sur les pays scandinaves où dominerait une influence océanique. Sur le sud de l’Europe, y compris la moitié sud de la France, on s’attend à des conditions globalement plus sèches que la normale. Sur le reste du continent, y compris la moitié nord de la France, l’incertitude des prévisions est plus importante et aucun scénario n’est privilégié pour ce trimestre. »

    Copyright : Météo France.

    Questionnement / Réflexion

    Dans un contexte de réchauffement climatique, les étés chauds sont de plus en plus fréquents et les mois présentant une anomalie froide deviennent rares. D’après la conclusion du groupe de recherche World Weather Attribution, on sait également que l’activité humaine a un impact non négligeable sur l’intensité des canicules aujourd’hui. Les canicules de juin et juillet 2019 auraient été par exemple moins fortes dans un climat non réchauffé par l’Homme (jusqu’à +4°C de moins pour juin 2019!). La probabilité qu’un été plus chaud que la normale se produise à l’avenir est donc plus fréquente. Toutefois, même si l’été 2020 s’annonce globalement de saison à chaud, cela ne veut pas forcément dire qu’il fera chaud durant toute la période estivale… D’autant plus qu’une configuration météorologique prédominante peut cacher de nombreuses disparités. Des surprises peuvent très vite arriver en météo… Il convient donc d’être prudent sur les affirmations certaines en météorologie. Il faut savoir prendre du recul !

    Conclusion

    Les dernières tendances en France s’orientent donc vers une période Juin 2019 – Juillet 2020 – Août 2020 de saison à plus chaude que la normale et donc vers un été plutôt agréable alternant entre périodes instables et très ensoleillées. Les secteurs non touchés par les orages seraient plus gravement impactés par la sécheresse. A priori, l’été à venir ne serait pas aussi chaud que l’été précédent (2019) mais nous restons prudents sur cette affirmation. Le risque de canicule est loin d’être négligeable mais il est impossible d’en prévoir une autant à l’avance. Même si la chaleur devrait prédominer en France, cela n’empêchera pas quelques incursions plus « fraîches » et plus océaniques notamment sur le Nord / Nord Ouest du pays.

    Pour recevoir les prévisions saisonnières précises et détaillées pour les mois à venir, n’hésitez pas à adhérer à notre association.

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