Alors, le printemps ? Combien de divisions ? Il faudra malheureusement encore patienter avant d’allumer les barbecues. Le printemps 2013 est très humide, ce n’est rien de le dire. Entre lundi soir et mercredi matin, il est tombé 25 mm de pluie à Châteauroux. On est encore très loin du record du 18 avril 1964, avec 42,6 mm.

85 mm de précipitations en avril contre 65 mm en moyenne !

« La normale mensuelle pour un mois d’avril, c’est 65 mm. Nous avons eu un tiers de la quantité en trente-six heures, détaille le prévisionniste Yannick Secula, à la station de Météo France de Châteauroux-Déols. Sur le département, les précipitations ont varié de 13 à 31 mm. Ce n’est pas une situation exceptionnelle mais c’est un bel épisode pluvieux. » Au total, ce mois d’avril 2013 aura totalisé 85 mm de précipitations. Les plantes sont heureuses pour l’alimentation de leur précieuse évapotranspiration. Pour le reste, c’est-à-dire le ressenti humain, ce n’était pas vraiment la fête. La température moyenne est restée bloquée un degré en dessous des normales et l’ensoleillement est déficitaire. Alors, ce printemps ensoleillé dont tout le monde a besoin, il arrive, ou pas ? « Pour le moment, le temps va rester mitigé dans les prochains jours mais avec moins de pluie. Une alternance de nuages et d’éclaircies. Ce n’est pas rare pour un printemps. Il faut savoir que mai est le mois le plus pluvieux à Châteauroux. » Pas de quoi remonter le moral des organismes sortis d’un hiver long et gris… Et pour les températures ? « Pour les après-midi, nous allons rester en dessous des normales jusqu’en fin de semaine, avant de repasser légèrement au-dessus, la semaine prochaine, entre 18 et 21° », prévient Yannick Secula qui ne dispose pas encore des prévisions saisonnières pour les semaines qui viennent. Mais on l’aura compris, ce printemps est normal. En attendant de retrouver plus de 25°, comme il y a deux semaines, on peut toujours rêver en feuilletant les données météo passées. Le 29 mai 1944, Châteauroux avait affronté 34°5. C’était après les saints de glace des 11, 12 et 13 mai qui écartent définitivement, d’après la tradition orale, les risques de gelées matinales. Encore que. Le 11 mai 1928, la ville de Châteauroux s’était réveillée avec – 1°4. On a beau prévoir, la constante reste la même depuis la nuit des temps : l’homme demande, le ciel commande.