VERS UN PIC DE DOUCEUR POUR CE DÉBUT OCTOBRE 2022 SUR LA FRANCE ET LE CENTRE – VAL DE LOIRE !
Après un fin septembre 2022 fraîche et perturbée, un temps calme et plus doux se profile pour ce début octobre 2022 sur la France et le Centre – Val de Loire…
Copyright : Association Météo Centre.
Conditions anticycloniques et douces ces prochains jours…
Ces prochains jours, l’anticyclone des Açores étendra son influence jusqu’à la France et notre région Centre – Val de Loire, garantissant des conditions bien calmes.
Pressions près de la mer, entre les 2 et 9 octobre 2022 (copyright : run 00z 02 octobre 2022 du modèle ECMWF via WxCharts). Hauts géopotentiels = Hautes Pressions / Anticyclones = orange/rouge et Bas géopotentiels = Dépressions / Basses Pressions = bleu/violet.
Un radoucissement se produira progressivement au fil des jours avec un pic de douceur attendu mercredi.
Anomalies de température à 850 hPa soit environ 1500m d’altitude entre les 2 et 9 octobre 2022 (copyright : run 00z du 2 octobre 2022 du modèle ECMWF via Tropical Tidbits). Anomalies chaudes = orange/rouge et anomalies froides = bleu/violet.
De fréquents brouillards entre lundi et mardisur le Nord du pays !
En début de semaine (lundi et mardi), les nuages bas (brumes et brouillards matinaux) seront fréquents sur une bonne moitié Nord de la France (dont nos régions centrales) : l’humidité sera encore bien présente en basses couches de l’atmosphère avec la formation de grisailles (en rouge sur les cartes ci-dessous) ayant parfois du mal à se dissiper en journée sur certains secteurs. Le soleils’imposera plus facilement sur le Sud du pays avec une douceur s’accentuant.
Nébulosité prévue pour les 3 et 4 octobre 2022 sur la France (copyright : run 6z du modèle Arôme de Météo France via Méteociel du 2 octobre 2022).
Pic de douceur mercredi !
En milieu de semaine (mercredi), sous l’influence d’un flux de Sud, il fera très doux sur la France, voire chaud dans le Sud, avec un pic de douceur attendu. On dépassera largement la barre des +20°C sur une majeure partie du pays, on approchera/avoisinera la barre des +25°C sur nos régions centrales et on pourra atteindre +28°C/+29°C dans le Sud-Ouest. Dans le même temps, un front abordera le Nord-Ouest du pays.
Températures maximales prévues le 5 octobre 2022 (copyright : run 0z du modèle ECMWF du 2 octobre 2022 via Météologix).
Passage d’un front affaibli et baisse temporaire du thermomètre au Nord jeudi avant un vendredi calme, doux et lumineux !
Jeudi, la perturbation arrivée la veille par le Nord-Ouest, viendra « mourir » sur notre pays en apportant un ciel nuageux et tout au plus quelques gouttes, du Sud-Ouest au Nord-Est de la France. Elle s’enfoncera sur notre région Centre – Val de Loire dans la nuit de mercredi à jeudi et se décalera vers l’Est en journée de jeudi avec le retour des éclaircies à l’arrière. On perdra plusieurs degrés sur le Nord, sous un flux basculant au secteur Ouest.
Nébulosité prévue pour le 6 octobre 2022 sur la France (copyright : run 00z du modèle ECMWF via Météologix du 2 octobre 2022).
Vendredi, un temps variable (belles éclaircies et nuages) et doux concernera l’ensemble du pays avec une certaine douceur.
Restant calme et sec le week-end prochain ?
Le week-end prochain (8 et 9 octobre 2022), on resterait sous l’influence de l’anticyclone des Açores, notamment sur une bonne partie Sud du pays (dont nos régions centrales) avec un temps plutôt calme et sec. On surveillera éventuellement de potentielles basses pressions circulant entre la Scandinavie et la Mer du Nord : elles pourraient déborder sur le Nord de la France avec un temps plus mitigé… mais de nombreuses incertitudes existent encore (rien d’acquis) ! Les températures seront proches des normes.
VERS DES CONDITIONS CALMES ET ANTICYCLONIQUES JUSQU’A LA FIN JANVIER 2022 ?
Ces prochains jours, les conditions s’annonceront globalement bien calmes avec la persistance de hautes pressions jusqu’à la fin janvier voire début février sur la France et notre région Centre-Val de Loire… Mais qui dit anticyclone en hiver, ne dit pas forcément soleil ! On vous explique tout cela ci-dessous…
Copyright : Association Météo Centre.
Un blocage anticyclonique durable…
Déjà présentes depuis plusieurs jours, les hautes pressions persisteront tout au long de cette dernière décade de janvier sur la France et notre région Centre-Val de Loire avec un véritable blocage anticyclonique durable, s’étirant des Açores à l’Europe de l’Ouest et apportant des conditions biencalmes et souvent bien « sèches » sur notre territoire. Les pressions approcheront souvent les 1035/1040 hPa dans le cœur de l’anticyclone voire 1045 hPa sur le proche atlantique. Notre pays se retrouvera alors sous l’influence d’un flux mou de Nord-Est à Nord puis de Nord à Nord-Ouest avec des grisailles plus ou moins tenaces au Nord de la France et un temps plus ensoleillé au Sud (hors nuages bas tenaces dans le Sud-Ouest). Les températures s’éloigneront peu des moyennes de saison (légèrement sous les normes) avec de nombreuses gelées matinales. Hormis d’éventuelles incursions de petites gouttes froides, aucun épisode perturbé majeur n’est en vue pour l’instant…
Dans cette configuration, sous un flux mou de NE/N puis N/NO, il faudra s'attendre à des grisailles + ou – tenaces sur le Nord du pays (parfois dans le Sud-Ouest) et à un temps plus ensoleillé au Sud. Les T°C seront proches des moyennes de saison avec des gelées matinales. 2/2 pic.twitter.com/ZmTAAjMrgd
Des conditions anticycloniques propices au maintien du froid et de l’humidité en basses couches…
Qui dit anticyclone en hiver, ne dit pas forcément soleil !
Pour cette dernière décade de janvier, sous un flux anticyclonique mou, de l’humidité glissera sur la moitié Nord de la France (dont notre région Centre-Val de Loire) avec de fréquents nuages bas tenaces maintenant le froid en basses couches. Sous cet anticyclone, hormis quelques incursions froides temporaires (notamment) sur l’Est de la France, la masse d’air en altitude sera plutôt « douce » (valeurs souvent positives vers 1500m d’altitude). Dans ce type de configuration, on observera donc de fréquentes inversions de température (inversion de subsidence) : il fera plus froid dans les fonds de vallées que sur les hauteurs !
En situation normale, plus on monte en altitude, plus la température de l’air diminue (environ 6,5°C en moyenne tous les 1000m) jusqu’à la tropopause. Les masses d’air chaud et les polluants peuvent s’échapper assez facilement dans la troposphère.
Situation normale / pas d’inversion de température (copyright : Association Météo Centre).
En situation d’inversion de température, le gradient de température est positif ou nul (la température monte avec l’altitude). Comme l’air froid est plus lourd que l’air chaud, celui-ci descend vers le sol, tandis que l’autre monte. La couche d’inversion peut s’étaler de quelques dizaines de mètres à plusieurs centaines de mètres. On observe principalement cette inversion thermique en période hivernale. En effet, le soleil étant bas dans le ciel et chauffant peu les sols, l’inversion thermique ne s’estompe pas si facilement.
En hiver, lors d’une période prolongée de hautes pressions (comme actuellement), l’anticyclone va agir comme un « couvercle » emprisonnant l’air froid et les polluants en basses couches (possible « smog »), surplombés en altitude par de l’air plus doux. A la limite de ces deux masses d’air, on constate généralement une couche de stratus ou stratocumulus (mer de nuages observée depuis les hauteurs) mais ce n’est pas toujours le cas (divers facteurs en dépendent : taux d’humidité dans l’air, températures, reliefs, mouvements des masses d’air, etc).
Situation d’inversion de température (copyright : Association Météo Centre).
En général, une couche d’inversion peut se former de plusieurs manières :
l’inversion de subsidence : elle se forme dans des conditions très calmes en basses couches, lorsqu’un anticyclone assez costaud ramène de l’air d’origine subtropical en altitude. Cet air doux descend vers le sol et plaque l’air froid vers le sol, notamment dans les vallées, piégées par les reliefs jouant le rôle de « barrières ». Ainsi, des brouillards peuvent se former près du sol si le point de rosée est atteint (température à laquelle la vapeur d’eau contenue dans l’air arrive à saturation et se condense = transforme en gouttelettes).
l’inversion nocturne : durant les nuits d’hiver et par ciel dégagé, l’air se refroidit rapidement près du sol par rayonnement infrarouge. La masse d’air près du sol est donc plus froide que celle la surplombant (parfois plus de 10°C d’écart sur quelques centaines de mètres). Ainsi, dans certains cas, il arrive que des brouillards se forment près du sol. Si ces derniers se dissipent rapidement ou qu’ils sont absents, l’inversion s’annule. A contrario, s’ils persistent, l’inversion va se maintenir plus longtemps.
l’inversion frontale : lors du passage d’un front chaud, l’air doux va petit à petit remplacer l’air froid. Cependant, comme l’air doux est plus léger que l’air froid, celui-ci va glisser sur l’autre et par conséquent, il va limiter l’évacuation de l’air plus froid en basses couches. La couche d’inversion se forme au contact des deux masses d’air.
l’inversion d’advection : elle se produit lorsqu’une masse d’air passe sur un sol plus froid (sol gelé et/ou enneigé, rivière, lac, etc). L’air près du sol va alors se refroidir tandis que la masse d’air le surplombant se montrera plus douce.
Copyright : David Bournadet / Association Météo Centre.
Ce phénomène se termine lorsque l’anticyclone se rétracte/s’affaiblit, lorsqu’une perturbation balaie la région concernée ou bien lorsque le vent se lève.
A noter qu’en hiver, lorsque les pressions varient énormément, elles peuvent perturber les ondes de la télévision notamment. Ces dernières peuvent aussi être gênées par une hausse brusque du mercure.
Blocage anticyclonique jusqu’à début février ?
D’après les dernières tendances, ce puissant blocage anticyclonique persisterait jusqu’à début février. On surveillera un éventuel potentiel changement de temps par la suite avec un flux plus perturbé (fiabilité très limitée). Nous confirmerons tout cela dans les prochains jours compte tenu de l’échéance.
Panel de scénarios modélisés par le modèle ECMWF pour début février 2022 en Europe (source : simulations du 20 janvier 2022 via ECMWF). Rouge/jaune/orange = hauts géopotentiels = hautes pressions , bert/bleu = Bas géopotentiels = basses pressions.
VERS DES CONDITIONS CALMES ET ANTICYCLONIQUES JUSQU’A L’APPROCHE DE NOËL ?
Après une première décade de décembre humide et parfois agitée, des conditions anticycloniques durables pourraient persister jusqu’à l’approche de Noël… Mais qui dit anticyclone en hiver, ne dit pas forcément soleil ! On vous explique tout cela ci-dessous…
Copyright : Association Météo Centre.
Mise en place d’un puissant blocage anticyclonique entre l’Europe de l’Ouest et le Groenland pour cette mi-décembre !
Ces prochains jours, l’anticyclone des Açores viendra étendre son influence sur l’Europe de l’Ouest et se centrera entre les Iles Britanniques et la France vers la mi-décembre (pressions avoisinant les 1030/1035 hPa en son cœur). Les conditions anticycloniques (puissant blocage anticyclonique sur les Iles Britanniques) maintiendront un temps souvent bien calme sur notre pays (dont notre région Centre-Val de Loire)…
Anomalies de pression entre les 13 et 15 décembre 2021 (copyright : run 0z du 12 décembre 2021 du modèle ECMWF via WxCharts). Hautes Pressions / Anticyclones = orange/rouge et Dépressions / Basses Pressions = bleu/violet.
Après la mi-décembre, cet anticyclone continuera de se renforcer avec la mise en place d’un puissant blocage anticyclonique, centré sur les Iles Britanniques (pressions avoisinant les 1040 hPa en son cœur). Un flux continental assez vif (vent de tendance Nord-Est) se mettra en place au fil des jours sur la France métropolitaine.
Anomalies de pression entre les 16 et 19 décembre 2021 (copyright : run 0z du 12 décembre 2021 du modèle ECMWF via WxCharts). Hautes Pressions / Anticyclones = orange/rouge et Dépressions / Basses Pressions = bleu/violet.
Grisailles parfois tenaces au Nord, soleil au Sud de la France !
Malgré le renforcement de l’anticyclone sur notre territoire, l’humidité sera encore fortement présente en basses couches : en l’absence d’un flux assez vif pour permettre un assèchement de la masse d’air, les stratus (plaques de grisaille/nuages bas) se montreront donc fréquents et parfois tenaces, notamment sur le Nord de la France (dont notre région Centre-Val de Loire) avec un ressenti désagréable. Au Sud, le soleil sera souvent plus généreux avec des températures plutôt douces (hors nuages bas tenaces sur le Nord de la Vallée du Rhône et près de la Garonne).
Après la mi-décembre, même si le flux continental (vent de tendance Nord-Est) se montrera plus vif avec un soleil potentiellement plus présent, la dissipation des nuages bas restera très aléatoire et parfois compliquée sur le Nord de la France (dont notre région Centre-Val de Loire) avec des températures fraîches sous les stratus. Au Sud, c’est un temps ensoleillé et plutôt doux les après-midi qui prédominerait.
De fréquentes inversions de température !
Sous cet anticyclone, la masse d’air en altitude sera plutôt douce en France (+6°C à +12°C vers 1500m d’altitude). Dans ce type de configuration, on observera donc de fréquentes inversions de température (inversion de subsidence) : il fera plus froid dans les fonds de vallées que sur les hauteurs !
Evolution des températures à 850 hPa, soit à environ 1500m d’altitude sur l’Europe de l’Ouest entre ces 13 et 19 décembre 2021 (copyright : run 12z du du modèle GFS du 12 décembre 2021 via Météociel). Couleurs bleues et violettes = froid. Couleurs jaune et beige = plutôt doux.
En situation normale, plus on monte en altitude, plus la température de l’air diminue (environ 6,5°C en moyenne tous les 1000m) jusqu’à la tropopause. Les masses d’air chaud et les polluants peuvent s’échapper assez facilement dans la troposphère.
Situation normale / pas d’inversion de température (copyright : Association Météo Centre).
En situation d’inversion de température, le gradient de température est positif ou nul (la température monte avec l’altitude). Comme l’air froid est plus lourd que l’air chaud, celui-ci descend vers le sol, tandis que l’autre monte. La couche d’inversion peut s’étaler de quelques dizaines de mètres à plusieurs centaines de mètres. On observe principalement cette inversion thermique en période hivernale. En effet, le soleil étant bas dans le ciel et chauffant peu les sols, l’inversion thermique ne s’estompe pas si facilement.
En hiver, lors d’une période prolongée de hautes pressions (comme actuellement), l’anticyclone va agir comme un « couvercle » emprisonnant l’air froid et les polluants en basses couches (possible « smog »), surplombés en altitude par de l’air plus doux. A la limite de ces deux masses d’air, on constate généralement une couche de stratus ou stratocumulus (mer de nuages observée depuis les hauteurs) mais ce n’est pas toujours le cas (divers facteurs en dépendent : taux d’humidité dans l’air, températures, reliefs, mouvements des masses d’air, etc).
Situation d’inversion de température (copyright : Association Météo Centre).
En général, une couche d’inversion peut se former de plusieurs manières :
l’inversion de subsidence : elle se forme dans des conditions très calmes en basses couches, lorsqu’un anticyclone assez costaud ramène de l’air d’origine subtropical en altitude. Cet air doux descend vers le sol et plaque l’air froid vers le sol, notamment dans les vallées, piégées par les reliefs jouant le rôle de « barrières ». Ainsi, des brouillards peuvent se former près du sol si le point de rosée est atteint (température à laquelle la vapeur d’eau contenue dans l’air arrive à saturation et se condense = transforme en gouttelettes).
l’inversion nocturne : durant les nuits d’hiver et par ciel dégagé, l’air se refroidit rapidement près du sol par rayonnement infrarouge. La masse d’air près du sol est donc plus froide que celle la surplombant (parfois plus de 10°C d’écart sur quelques centaines de mètres). Ainsi, dans certains cas, il arrive que des brouillards se forment près du sol. Si ces derniers se dissipent rapidement ou qu’ils sont absents, l’inversion s’annule. A contrario, s’ils persistent, l’inversion va se maintenir plus longtemps.
l’inversion frontale : lors du passage d’un front chaud, l’air doux va petit à petit remplacer l’air froid. Cependant, comme l’air doux est plus léger que l’air froid, celui-ci va glisser sur l’autre et par conséquent, il va limiter l’évacuation de l’air plus froid en basses couches. La couche d’inversion se forme au contact des deux masses d’air.
l’inversion d’advection : elle se produit lorsqu’une masse d’air passe sur un sol plus froid (sol gelé et/ou enneigé, rivière, lac, etc). L’air près du sol va alors se refroidir tandis que la masse d’air le surplombant se montrera plus douce.
Copyright : David Bournadet / Association Météo Centre.
Ce phénomène se termine lorsque l’anticyclone se rétracte/s’affaiblit, lorsqu’une perturbation balaie la région concernée ou bien lorsque le vent se lève.
A noter qu’en hiver, lorsque les pressions varient énormément, elles peuvent perturber les ondes de la télévision notamment. Ces dernières peuvent aussi être gênées par une hausse brusque du mercure.
Un puissant blocage anticyclonique entre l’Europe de l’Ouest et le Groenland jusqu’à Noël ?
D’après les dernières tendances, ce puissant blocage anticyclonique persisterait jusqu’à l’approche de Noël avec une véritable barrière anticyclonique s’étirant de la France au Groenland.
Anomalies des géopotentiels sur l’Atlantique Nord et en Europe prévus entre les 13 et 22 décembre 2021 (copyright : ensembles du modèle ECMWF du 12 décembre 2021 via Météociel). Rouge = Hauts Géopotentiels, bleu = bas géopotentiels.
Des incertitudes demeurent quant à la position de l’anticyclone pour les fêtes de fin d’année : d’après certaines modélisations, il pourrait se décaler vers le Nord permettant l’arrivée de masses d’air potentiellement plus froides par l’Est / Nord-Est de l’Europe avec un flux continental bien froid. Bien évidemment, compte tenu de l’échéance, il est encore trop tôt pour évoquer avec exactitude et certitude la probabilité d’une advection d’air froid continental sur la France : ce scénario demeure très fragile et demandera confirmation dans les jours à venir.